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Restructuration: la CNT embraye
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Restructuration: la CNT embraye
Recrutement, révision des lignes, nouveau mode de gestion des dépôts… La CNT se repense pour renflouer ses caisses.
L’objectif: «gérer judicieusement chaque dépôt», indique-t-on à la Corporation nationale de transport (CNT). Ce qui permettra de les rendre beaucoup plus profitables. Déjà, une série de mesures ont été enclenchées dont la décentralisation de ces unités.
La CNT compte au total cinq dépôts. Et, pendant longtemps, ils ont été laissés pour compte. Tous ne sont pas profitables et le manque de contrôle y est pour quelque chose. Mais, désormais, chaque dépôt devra générer des profits. Ce, avec le plan de décentralisation visant à les rendre plus autonomes en termes d’opération et de coûts.
«Les coûts sont actuellement centralisés. À la fin de la journée, l’argent versé dans les dépôts est redirigé vers le quartier général», explique-t-on dans les milieux concernés. Et d’ajouter que ce système rend difficile d’établir si chaque dépôt génère de l’argent ou pas.
En fait, chaque dépôt de la CNT, en l’occurrence Rivière-du-Rempart, La-Tour-Koenig, Rémy-Ollier (incluant les autobus stockés au quartier général à Bonne-Terre), Souillac et Forest-Side, devrait être contrôlé par un Depot Manager. Sauf que, dans la pratique, seuls deux en disposent.
Recrutement
Déjà, trois nouveaux Depot Managers ont été recrutés le mois dernier. Et il nous revient qu’un accord devrait bientôt être signé avec le Chartered Institute of Land and Transport pour offrir une formation en gestion spécialisée aux nouvelles recrues.
Au total, la CNT dessert 92 lignes, distribuées au niveau des cinq dépôts. Le plus grand reste Rémy-Ollier, avec 220 autobus à son actif. Selon nos informations, les dépôts de Souillac et de Forest-Side arrivent à se sortir la tête de l’eau (en enlevant les coûts liés aux salaires ou encore le diesel).
Le dépôt le «plus mal en point» est celui de Rivière- du-Rempart car «les routes sont longues et overlapping dans certains cas», explique-ton. La CNT essaie bien depuis un certain temps de faire un «re-routing», soit une révision des lignes. Dans la région d’Ébène, par exemple, de nouvelles lignes ont été créées, plus courtes mais empruntées par davantage de passagers. «Le re-routing n’a pas encore été fait en ce qui concerne le dépôt de Rivière-du-Rempart», faiton valoir.
Par ailleurs, le rapport sur le transport effectué par la firme PricewaterhouseCoopers India, indique que 25 % des lignes de la CNT ne seraient pas profitables. En ce moment, l’entreprise cumule autour de Rs 600 millions de dettes. Environ Rs 440 millions concerne des dettes contractées il y a 20 ans et Rs 276 millions portent sur les autobus Nissan achetés il y a plusieurs années.
La Chine a offert 30 autobus
<p>Une trentaine d’autobus Semi Low Floor offerts par le gouvernement chinois devrait arriver au pays le mois prochain. Parmi eux, deux seront envoyés à la Sécurité sociale et seront convertis en véhicules pour les personnes souffrant de handicap physique.</p>
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