Publicité
Carnet de voyage…Cuba : dans les rues de La Havane
Par
Partager cet article
Carnet de voyage…Cuba : dans les rues de La Havane
Ce n’est pas tous les jours qu’un Mauricien pose les pieds sur le sol cubain. Rilo Flore s’est rendu dans l’île où la pendule semble s’être arrêtée entre les années 50 et celle du XXIe siècle. Son voyage mi-professionnel et mi-découverte s’est déroulé en novembre dernier. Soit sept mois après la visite historique de Barack Obama, le premier président américain en exercice à avoir visité l’île de Castro depuis 1928.
Voitures de collection et cigare
Rilo Flore dit en retenir une expérience «sans pareille» aux côtés de gens de «grande valeur en dépit de ce qu’ils ont vécu avec le système communiste et les années d’embargo». Ce qui l’a impressionné, c’est de voir de visu comment les Cubains font avec ce qu’ils ont pour subvenir à leurs besoins. Comme fabriquer eux-mêmes les pièces de rechange pour leurs voitures de plus de 50 ans. «C’est comme-ci ces vieilles voitures américaines viennent de sortir d’agence tellement elles sont bien entretenues», raconte notre interlocuteur.
Le temps de sa visite, Rilo Flore a choisi l’hébergement chez l’habitant. Un «véritable luxe», dit-il, avec des hôtes aux petits soins.
Côté restauration, il retient surtout la galère de trouver du steak dans les restaurants : «Pourtant, il y a des bœufs partout comme en Afrique. Sauf que les Cubains ne tuent pas les vaches, mais que des vieux taureaux. De cela, tout est utilisé, y compris les sabots pour la fabrication de produits artisanaux.»
Et que serait Cuba sans ses fameux cigares ? Rilo Flore confie qu’il a le droit de rapporter qu’un maximum de 50 cigares réglementés dans ses valises. Ce qui n’est pas le cas pour les cigares organiques, qui sont vendus comme des produits artisanaux.
Qui est Rilo Flore ?
La sécurité, c’est son dada. Directeur de Secure Fast, basée à Rose-Hill, Rilo Flore compte une vingtaine d’années de carrière. Sa compagnie exerce dans les domaines de l’événementiel, du bodyguarding et du gardiennage. Ce sont, d’ailleurs, ses 162 agents et lui qui ont assuré la sécurité lors de la dernière édition de Porlwi By Light. Sa devise dans ce métier : «Respecte les gens si tu veux que les gens te respectent.» C’est la raison pour laquelle Rilo Flore exige toujours qu’on n’appelle pas ses employés des bouncers. Mais plutôt des stewards : «Le mot bouncer est depuis longtemps associé à de mauvaises choses. Pour ma part, je dis toujours à mes gars que c’est à eux que des gens qui viennent à un concert ont affaire en premier. C’est pour cela qu’il faut les accueillir, les valoriser et faire en sorte qu’ils passent une bonne soirée.»
Comment s’y rendre
Deux options depuis Maurice, soit une escale ne Afrique du Sud ou un transit à Paris. Ce qui fait que pour un tel voyage, le plus gros du budget concerne les billets d’avion.
Le visa pour Paris coûte 25 euros par personne. Argent de poche, comptez les Rs 25000 pour une semaine.
Publicité
Les plus récents