Les femmes médecins sont les premières victimes de vandalisme. Avec pas moins de six cas depuis le début de l’année…

C’est un phénomène qui semble prendre de l’ampleur dans les hôpitaux publics. Le dernier cas remonte à mercredi dernier. À SSRN, une généraliste a porté plainte à la police après avoir découvert que sa voiture a été rayée dans la cour de l’hôpital. Dans les milieux hospitaliers, les langues se délient, plusieurs sources laissent entendre que ce sont surtout les femmes médecins qui seraient les premières victimes de vandalisme…

«Depuis le début de l’année, il y a eu au moins six cas où des voitures appartenant à des femmes médecins ont été endommagées. Tous ces cas ont été rapportés à la police mais aussi à l’administration de l’hôpital», souligne un médecin de l’hôpital SSRN. Pourquoi cet acharnement ? Selon une généraliste, il est difficile de comprendre la raison derrière. «Parfois nous avons l’impression que c’est un harcèlement. Il est difficile de travailler dans de telles conditions», soupire-t-elle.

Dans les milieux hospitaliers, on avance qu’un autre cas a fait grand bruit récemment. Outre les rayures sur la carrosserie, le pare-brise de la voiture appartenant à une généraliste a volé en éclats. «Le médecin a dû payer des réparations de Rs 30 000», fait-on ressortir. Et d’ajouter que la majorité de ces actes de vandalisme se font dans le parking réservé au personnel soignant.

Au ministère de la Santé, on confirme être au courant de la situation. «Les cas ont bel et bien été rapportés à l’administration de l’hôpital SSRN et à la police», précise-t-on. On ajoute que plusieurs mesures ont été prises afin de renforcer la sécurité. Parmi, le recrutement de plus de gardiens de sécurité pour assurer une présence plus marquée dans l’enceinte de l’hôpital. Et l’achat de caméras de surveillance. «L’appel d’offres a déjà été lancé», dit-on.