Publicité
Les femmes qui mendient avec leurs bébés: ce qu’en pensent les Mauriciens
Par
Partager cet article
Les femmes qui mendient avec leurs bébés: ce qu’en pensent les Mauriciens
Une femme de 35 ans a été arrêtée à Flacq, lundi, alors qu’elle demandait l’aumône, son enfant de trois ans et demi dans les bras. Ce qui est illégal. Or cette scène est quasi quotidienne dans les villes et villages du pays.
Kalindee Seeperson, 49 ans, commerçante
«Ce n’est pas bien pour le bébé. Ce n’est ni convenable ni hygiénique. La plupart de ces gens-là sont capables de travailler. Et ils pourront par la suite subvenir aux besoins de leurs enfants.»
Désirée, 58 ans, fleuriste
«Cette pratique est illégale. Ces personnes sont dans le besoin mais je pense que c’est mauvais. Ces dames ont plusieurs autres options à leur disposition. Qui plus est, c’est dangereux pour le bébé.»
Ameena Bibi Jaffarally, 55 ans, commerçante
«Je sais que ces personnes sont en difficulté, mais il leur faut travailler. Et il ne faut surtout pas utiliser son enfant comme prétexte pour demander de la charité. Si elles veulent le faire, l’enfant ne doit pas être avec elles.»
Kishan Mookteram, 39 ans
«Pour qu’elles en arrivent là, il faut qu’elles aient des problèmes familiaux. Les autorités doivent agir, cela donne un très mauvais exemple. Si la personne est capable de travailler, elle doit le faire pour nourrir ses enfants. On voit beaucoup de cas similaires à Port-Louis.»
Amar Gopul, 27 ans
«Je sais que le chômage est un problème à Maurice mais il faut bien qu’elles travaillent pour subvenir aux besoins de leurs enfants. Qu’adviendra-t-il d’eux ? Compter sur la sympathie des gens, c’est une manière facile de gagner de l’argent.»
Uteem Nadim, 23 ans, étudiant
«C’est de l’argent facile. Si elles sont vraiment dans le besoin, elles peuvent peut-être demander la charité, mais il faut que les autorités les y autorisent. Tout récemment, j’ai vu une femme avec son bébé à Port-Louis qui demandait de l’argent aux passants en disant que son enfant était malade. J’ai vu cette même femme, quelques années de cela, faisant la même chose à Grand-Baie.»
Akash Luchoo, 24 ans, barman
«Ce n’est pas une bonne chose. La santé de l’enfant peut être affectée par la chaleur et d’autres facteurs. Le gouvernement offre des facilités aux gens qui rencontrent des difficultés financières. Mais il faut travailler. J’ai déjà vu une dame avec un enfant d’environ quatre ans qui mendiait non pas pour le nourrir mais pour se droguer.»
Jimmy Osseny, 45 ans, technicien en climatisation
«Ce n’est pas correct. La société et les organisations non gouvernementales doivent aider ces gens-là. C’est par nécessité qu’elles font cela. L’enfant est affecté par la chaleur, les bactéries et il est mal nourri. C’est la pauvreté.»
Anne-Marie Tayelamay, 44 ans, femme de ménage
«C’est une très mauvaise habitude que ces femmes ont prise. Demander ainsi de la charité, c’est obtenir de l’argent facilement. De plus, le soleil et autres intempéries affectent la santé du bébé.»
Publicité
Les plus récents