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La dépénalisation de la sodomie fait débat
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La dépénalisation de la sodomie fait débat
A la demande de l'opposition, les débats autour du Sexual Offences Bill qui devait être évoqué aujourd'hui ont été reportés. Ce projet de loi prévoit la dépénalisation de la sodomie. Un sujet qui n'a pas manqué de faire débat.
L'avocate Radha Gungaloo ne se dit pas contre cette dépénalisation mais 'Ton ne peut, d'un trait déplumé, traiter un sujet aussi sensible. «Il faut un débat public». Monique Dinan, du Mouvement d'aide à la Maternité, condamne, pour sa part, la sodomie et estime «qu'il est vrai que je ne suis pas dé celles qui sont en faveur de cette pratique sexuelle, néanmoins, je ne vais pas faire une levée de boucliers contre cet aspect des choses». Elle ajoute que ce n'est que pra le biais d'une bonne éducation sexuelle, visant à mieux prévenir les jeunes que ces «travers» pourront être évités.
A la suite d'une réunion parlementaire hier et après discussions avec son leader, Pravind Jugnauth, Nando Bodha a fait ressortir «qu'il faudrait maintenir les dispositions actuelles de la loi sur le code pénal pour la sodomie et la bestialité. Nous sommes contre la dépénalisation. Le gouvernement est venu avec un subterfuge légal ne mentionnant, aucune part dans la loi, le mot sodomie. E l'a classifié sous la définition du viol, mais d'une manière générale». Le MMM pense qu'il aurait fallu un débat national. «C'est une question que nous devons discuter au-delà de la loi.Il y a des sensibilités à tenir en ligne de compte. Il n'y a pas d'urgence, il faut en débattre», soutient Veda Baloomoody, du MMM. Justifiant sa demande de report des débats, l'opposition a expliqué qu'elle n'a pas eu assez de temps pour examiner un projet de loi d'une telle importance. «J'ai discuté avec le Premier ministre ce matin. Nous sommes tombés d'accord que L'Attorney General, Rama Valayden, présente la loi en deuxième lecture et qu'au moment où je dois intervenir, je vais demander l'ajournement des travaux,» précise le leader de l'opposition, Nando Bodha. «Nous pensons que le Sexual Offences Bill a trop d'implications sociales pour que nous ne l'étudiions pas en profondeur,» a ajouté le «whip» du MMM, Ajay Gunness.
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