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[Vidéo] SCBG: clap de fin d'un mois pour la grève de la faim

21 mai 2017, 08:12

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[Vidéo] SCBG: clap de fin d'un mois pour la grève de la faim

 

Elle avait démarré il y a deux semaines, lundi le 8 mai. Après 13 jours, la grève de la faim, entamée par les victimes des plans Super Cash Back Gold (SCBG) et Bramer Asset Management (BAM), a connu un dénouement, dans la soirée du samedi 20 mai.

C’est à la lueur des bougies ou même des guirlandes électriques, symboles d’espoir, que ces hommes et femmes ont décidé de mettre fin à leur mouvement d’indignation. Et, avant de rejoindre leurs proches, avant de se blottir dans leur lit, ils ont tenu à déguster un bon «burfi», péché mignon de Nirmala Sharma, internaute avertie, surnommée «nani high-tech»

C’est le représentant des victimes du SCGB et de BAM, Salim Muthy, qui a donné le mot d’ordre pour mettre fin à la grève. «Ti enn konba difisil, monn truv dipin, roti pass divan mwa», a-t-il déclaré tout en rendant hommage au courage des autres grévistes.

Ces derniers ont eu une rencontre avec le Premier ministre, hier après-midi. Face à la bombe sociale qui menaçait d’exploser, Pravind Jugnauth a ainsi opté de jouer la carte de l’apaisement. Lors de la réunion d’hier, il leur a demandé de lui accorder un mois pour trouver une solution à leur calvaire. «Actuellement, nous n’avons pas les moyens de vous payer. Bien sûr, nous avons des biens immobiliers, mais leur vente ne ramènera pas assez d’argent», a affirmé Pravind Jugnauth. «Pourtant, le gouvernement se démène pour trouver une solution. Lors de ma visite en Inde (NdlR, à parti rdu 27 mai), je leur demanderai de l’aide.Mais cela prendra du temps, un mois au moins.» En attendant de retrouver leur argent, les grévistes, se disent «satisfaits» de cette promesse, tout espérant qu’elle soit tenue. «Nou pou véyé ki PM tenir parol. Si grev dé lafin ti kontigné, ti pou éna révolt dan péi», a prévenu Salim Muthy. «Ti bien diffisil, mo espéré PM pou fer séki linn dir», souligne pour sa part Sunita Sukhram-Forrest.

Autre fait notable hier soir: des centaines de Mauriciens, jeunes, vieux, enfants, se sont rendus au Jardin de la Compagnie pour soutenir les grévistes, qui avaient lancé un appel à la solidarité. Cela démontre que la flamme du mauricianisme brûle encore plus fort face à l’adversité, a ainsi affirmé Sharfa, la fille de Salim Muthy. «Nou pa ti attann popilasion morisien pour vini…»