Camp-Marcelin serait-elle une localité oubliée par les autorités ? Le manque d’infrastructures dédiées aux loisirs forcerait plus d’un à le croire, si l’on accorde crédit au propos de Jacquelin Fine, président des forces vives. Tombant sous l’autorité du même conseil de village que les quartiers d’Isidore-Rose et de Camp-Ithier, cette localité ne compte qu’un centre polyvalent. Cependant, celui-ci est entièrement géré par les forces vives de l’endroit, que les autorités ne soutiennent point pour l’entretien du centre.

Jacquelin Fine crie à l’injustice du fait que les deux localités avoisinantes disposent, elles, d’un centre communautaire et d’un centre polyvalent, aussi bien que d’infrastructures sportives telles que des terrains de football et de volley-ball, sans compter que Camp-Ithier compte aussi un village hall. D’ajouter qu’un terrain de volley-ball avait été aménagé à Camp-Marcelin depuis 2004, mais que celui-ci n'a jamais été inauguré, ni utilisé et est complètement à l'état d'abandon. Même son de cloche du côté des dames : Johannie Charlot, de l’aile féminine des forces vives, soutient que les femmes n’ont point d’accès à diverses activités telles que le sport et les cours de cuisine. Pour les cours de zumba et d’autres activités, les habitantes doivent se déplacer vers Camp-Ithier ou même à Flacq.

Elle ajoute, qu’auparavant, des cours de cuisine étaient dispensés au centre polyvalent, mais que faute de soutien des autorités locales, les participantes avaient dû se rabattre sur leurs propres ustensiles. Elle déplore aussi qu'il n’y ait pas une promenade pour le jogging, les habitantes n’ayant d’autre choix que de pratiquer ce sport à travers les champs de canne.