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Incendie criminal: Réouverture d'enquête réclamée sur l'Amicale
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Incendie criminal: Réouverture d'enquête réclamée sur l'Amicale
Tout tenter pour retrouver la liberté. C'est ce que recherchent pour leurs enfants, par le biais d'une pétition adressée le 17 mai dernier, à la Directrice des poursuites publiques (DPP), Ah Foon Chui Yew Cheong, Jannath Hossen Sumodhee, Farook Keramuth et Laila Nawoor, parents des quatre condamnés aux assises dans l'affaire de L'Amicale, réclamant la réouverture de l'enquête. Ceux-ci avaient écopé d'une sentence de 45 ans de réclusion criminelle pour l'incendie de cette maison de jeux, ayant entraîné la mort de sept personnes.
Bien que, dans cette pétition, les parents des condamnés Sheik Imran et Kaleeloudeen Sumodhee, Abdool Naseeb Keramuth et Mohammad Shafiq Nawoor, disent savoir que la sentence ne sera pas exécutée tant que la demande d'appel n'a pas été entendue, ils estiment que des comptes rendus de presse non démentis jusqu'ici tendent à démontrer que les auteurs de cet incendie criminel pourraient être les membres d'un groupe entraîné «to which the accused parties have never belonged.» Ils font d'ailleurs référence à tous les articles de presse qui vont dans ce sens. Tout en estimant que ces comptes rendus ne sont pas des preuves, ils constituent, selon eux, des «significant clues» pour justifier la réouverture de l'enquête. Dans cette pétition, ils font également ressortir les volte-face de deux témoins durant l'enquête préliminaire, à savoir Reza et Azad Thupsee. Ces derniers avaient modifié leurs dépositions à plusieurs reprises. Les parents soulignent également que les quatre condamnés n'ont jamais changé leurs dépositions et ont toujours clamé leur innocence.
En conséquence et dans l'intérêt de la justice, ils demandent à la DPP de «exercise her discretion to initiate action for the reopening of the enquiry regarding the criminal fire and for the conditional release of the four convicted persons, pending the conclusion of the enquiry or the determination of the Appel, whichever is later».
Une pétition identique a été adressée le 24 mai dernier au président de la République, au Premier ministre, au chef juge et au leader de l'opposition. «Nous espérons qu'ils nous répondront» ont déclaré les pétitionnaires au cours d'un point de presse hier.
Tout tenter pour retrouver la liberté. C'est ce que recherchent pour leurs enfants, par le biais d'une pétition adressée le 17 mai dernier, à la Directrice des poursuites publiques (DPP), Ah Foon Chui Yew Cheong, Jannath Hossen Sumodhee, Farook Keramuth et Laila Nawoor, parents des quatre condamnés aux assises dans l'affaire de L'Amicale, réclamant la réouverture de l'enquête. Ceux-ci avaient écopé d'une sentence de 45 ans de réclusion criminelle pour l'incendie de cette maison de jeux, ayant entraîné la mort de sept personnes.
Bien que, dans cette pétition, les parents des condamnés Sheik Imran et Kaleeloudeen Sumodhee, Abdool Naseeb Keramuth et Mohammad Shafiq Nawoor, disent savoir que la sentence ne sera pas exécutée tant que la demande d'appel n'a pas été entendue, ils estiment que des comptes rendus de presse non démentis jusqu'ici tendent à démontrer que les auteurs de cet incendie criminel pourraient être les membres d'un groupe entraîné «to which the accused parties have never belonged.» Ils font d'ailleurs référence à tous les articles de presse qui vont dans ce sens. Tout en estimant que ces comptes rendus ne sont pas des preuves, ils constituent, selon eux, des «significant clues» pour justifier la réouverture de l'enquête. Dans cette pétition, ils font également ressortir les volte-face de deux témoins durant l'enquête préliminaire, à savoir Reza et Azad Thupsee. Ces derniers avaient modifié leurs dépositions à plusieurs reprises. Les parents soulignent également que les quatre condamnés n'ont jamais changé leurs dépositions et ont toujours clamé leur innocence.
En conséquence et dans l'intérêt de la justice, ils demandent à la DPP de «exercise her discretion to initiate action for the reopening of the enquiry regarding the criminal fire and for the conditional release of the four convicted persons, pending the conclusion of the enquiry or the determination of the Appel, whichever is later».
Une pétition identique a été adressée le 24 mai dernier au président de la République, au Premier ministre, au chef juge et au leader de l'opposition. «Nous espérons qu'ils nous répondront» ont déclaré les pétitionnaires au cours d'un point de presse hier.
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