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Incendie de l’Amicale : Me Gulbul dit être en présence de «nouvelles preuves»
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Incendie de l’Amicale : Me Gulbul dit être en présence de «nouvelles preuves»
Treize ans après l’incendie de l’Amicale, Me Raouf Gulbul réclame la réouverture de l’enquête policière. Affirmant être en présence de «nouveaux éléments et de nouvelles preuves».Il demande aussi que les quatre habitants de Plaine-Verte trouvés coupables dans cette affaire, et condamnés à la prison à perpétuité, bénéficient d’un nouveau procès. Ce drame est survenu le 23 mai 1999.
Sept personnes avaient péri dans cet incendie, dont une femme enceinte de huit mois ainsi que deux enfants âgés de 6 ans et 2 ans. S’il refuse d’en dire plus pour l’instant, Me Raouf Gulbul évoque, en revanche, les «principes de base» de la justice pour établir le bien-fondé de ses revendications. «S’il n’y a ne serait-ce qu’un doute qu’un innocent est en prison, il n’y a pas de raison pour qu’une nouvelle enquête ne soit pas initiée pour faire éclater la vérité.»
C’est le 20 novembre 2001 que la cour d’assises a condamné les frères Sumodhee Sheik Imran et Khaleeloodeen, Abdool Naseeb Keramuth et Muhammad Shafeek Nawoor à la prison à vie. Par une majorité de huit contre un, les membres du jury les avaient trouvés coupables de crime d’incendie ayant causé mort d’homme. A l’énoncé du verdict, des cris et des pleurs s’étaient fait entendre dans la salle.
«Pa zot ki fi nn fer sa», «ayo mo frer pe ale» ou encore «li ti pe dormi lakaz» lançaient les proches des accusés, qui peinaient à contenir leurs émotions, leur colère. Et, pour certains, leur sentiment de révolte. Les condamnés purgent actuellement leur peine à la prison centrale ; ils n’ont de cesse de clamer leur innocence. Mais, les tentatives pour amener les autorités, dont le Directeur des poursuites publiques, à reconsidérer leurs dossiers se sont avérées vaines. Les «pièces maîtresses» que Raouf Gulbul dit détenir leur feront- elles changer d’avis ?
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