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Aide indienne pour rembourser les victimes du SCBG: ce qu’en pensent les Mauriciens
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Aide indienne pour rembourser les victimes du SCBG: ce qu’en pensent les Mauriciens
Le Premier ministre s’envole pour l’Inde demain et sollicitera une aide financière pour rembourser les détenteurs du Super Cash Back Gold et de Bramer Asset Management. Une décision qui ne réjouit pas forcément la population, qui s’inquiète de devoir rembourser ce prêt.
François, 46 ans, entrepreneur
«À chaque fois que le pays s’endette un peu plus, ce sont nous, les contribuables, qui devons payer pour rembourser. Nous n’avons rien demandé mais nous allons en souffrir.»
Shirine Meerooa, 27 ans, agent d’assurance
«Il doit certainement y avoir un accord entre nos deux pays pour que l’Inde accepte de nous aider. Nous ne demandons pas uniquement de l’argent à ce pays, nous faisons aussi venir des employés de là-bas pour travailler chez nous.»
Wendolyne Pottier, 37 ans, chanteuse
«Ce n’est pas uniquement de l’argent que nous leur demandons. Il faut croire que notre pays aime beaucoup la main-d’œuvre venant de l’Inde également. Argent, travailleur, métro, bateau, tout! Nous, contribuables, ne recevons rien de cet argent mais nous allons contribuer à le rembourser et c’est aberrant !»
Bradley Julie, 20 ans, croupier
«Le pays doit assumer ses responsabilités plutôt que de demander sans arrêt l’aumône à la Grande péninsule. Pourquoi avons-nous souhaité notre indépendance si nous ne savons pas gérer le pays ?»
Shane Julie, 18 ans, étudiant
«Le gouvernement demande de l’argent et nous, on ne fait que payer sans arrêt afin de rembourser la dette. Le contribuable souffre et vu comme c’est parti, la situation n’est pas près de s’améliorer.»
Jean Jacques Ste Marie, 19 ans, en formation
«Ce n’est pas bien de demander sans arrêt de l’argent pour nous endetter davantage. Nous sommes censés être un pays indépendant mais nos agissements démontrent tout le contraire. L’Inde est un pays dans lequel la misère fait rage. Je ne comprends pas comment le gouvernement indien joue au bon samaritain alors que dans la Grande péninsule, les gens vivent dans des conditions déplorables.»
Mike Olivier, 50 ans, commerçant
«Bann minis pé kokin nou kass . Ils nous font payer pour les erreurs qu’ils commettent. Ils devraient plutôt réduire les salaires de ces ‘ gro palto ’ plutôt que de mendier ainsi, sans arrêt. Ils vont continuer à vivre plus aisément pendant que nous, on rembourse les dettes qu’ils contractent.»
Akil, 29 ans, chômeur
«Nous n’allons jamais avancer si la dette continue à augmenter. Pourquoi un projet de métro express, pourquoi des projets inutiles alors que là-bas les gens meurent de faim et qu’ici ces projets ne sont en aucune façon une urgence ? Ce sont nos poches qui vont ‘ bat lamok ’.»
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