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Westley Junkee: marchand de poissons à ses heures perdues

29 mai 2017, 22:30

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Westley Junkee: marchand de poissons à ses heures perdues

Que fait-il de ses journées ? «Grat pwason», nous répond- il, sur un ton moqueur. Westley Junkee, un chauffeur d’une quarantaine d’années, possède un stand à Grand-Gaube où il exerce comme marsan pwason à ses heures perdues. Ce stand, dit-il, a existé pendant deux générations dans la famille Junkee. Après le départ de son beaupère il y a deux ans, il a volontairement repris les rênes de ce «métier passionnant».

Son étal, situé à l’entrée même du village, est l’un des plus réputés de l’endroit, tant par la qualité du service que par celle des poissons vendus. «On a même des clients fidèles qui viennent de loin pour acheter leurs poissons avec nous», souligne Westley.

Ce dernier travaille sept jours sur sept. Les jours de semaine, il est là de 10 heures à 18 heures. Les samedis de 8 heures à 18 heures et les dimanches de 7 heures jusqu’à midi.

Que préfère Westley Junkee dans son métier ? Ce qu’il adore, affirme-t-il, ce sont les séances bavardage avec ses clientes alors que ces dernières font leurs achats. «Li enn plézir pou mwa pou koz koz ek mo bann klian. Ler la pass pli vit», ajoute-t-il.

Sur l’étal de Westley, on trouve toutes sortes de poissons et pour tous les goûts : Capitaine, Corne, Gueule-Pavée ou encore des thons. «Nous voulons offrir le maximum de choix possible à nos clients. Comme ça, dès qu’ils viennent, ils savent qu’ils ont un large choix.»

Le stand de Westley est aussi une affaire familiale car la plupart de ceux qui y travaillent sont des membres de la famille. Ils sont là pour nettoyer les poissons, accueillir les clients mais aussi pour s’assurer de la salubrité de l’endroit.

«Le poisson frais attire les mouches, c’est pour cela qu’il nous faut nettoyer proprement l’endroit tous les jours pour maintenir une bonne hygiène», avance le marchand de poissons.