Il n’a pas caché son scepticisme quant à la ligne de crédit de 500 millions de dollars américains accordée à Maurice par l’Inde. Lors de sa conférence de presse, au Flying Dodo, ce mardi 30 mai, Paul Bérenger a tiré à boulets rouges sur le gouvernement, évoquant  la présence de «zones d’ombre et de controverses». «Un emprunt reste un emprunt», a souligné le leader du Mouvement militant mauricien. C’est de la mauvaise gestion de la part de l’Etat.

Le Premier ministre avait expliqué, hier, suivant sa visite en Inde, que l’emprunt de $ 500 millions n’entrerait pas dans la dette publique. «C’est l’élément nouveau», a dit Paul Bérenger. «Li dir gouvernma pu garanti instalments. Séki nu kompran séki gouvernma pou garanti le pré vis-a-vis Linde a traver SBM.» Au fur et à mesure, cette banque puisera dans la ligne de crédit pour des projets pour verser l’argent à telle ou telle entité, a-t-il renchéri.

«Pression» du Fonds monétaire international

«Mé FMI pa pou manz sa boul la.» Selon le leader des Mauves, le Fonds monétaire international fera de la pression sur Maurice pour que le pays calcule la dette publique à la façon internationale et les dettes des entités telles que la SBM et la MauBank doivent figurer dans la dette publique. «Il y a là un désaccord… »

Paul Bérenger a aussi évoqué le dossier Agalega, l’accord signé avec la Grande péninsule sur la sécurité maritime dans l’océan Indien et le remboursement aux clients de l’ex-BAI.