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Clinique du Nord: un vétérinaire aide sa femme à accoucher

31 mai 2017, 21:18

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Clinique du Nord: un vétérinaire aide sa femme à accoucher

Ce vétérinaire était loin de se douter de ce qui l’attendait ce mercredi 31 mai. «N’ayant pas de médecin disponible à la Clinique du Nord sise à Baie-du-Tombeau, j’ai dû faire accoucher ma femme en urgence», explique-t-il.

Du côté de la Clinique du Nord, le Dr Mukhesh Sooknundun, qui est le directeur de l’établissement, réfute catégoriquement ces allégations. «C’est totalement faux. Il ne voulait pas payer sa facture. Il invente cette histoire de toutes pièces», avance-t-il. Et d’ajouter : «J’ai des témoins qui pourraient vous le confirmer, nous avions des médecins, le monsieur a refusé en prétextant qu’il pouvait le faire lui-même étant vétérinaire.»

«Le médecin nous a annoncé que le bébé était déjà mort»

La femme du vétérinaire était enceinte de 26 semaines. L’époux explique qu’il a conduit sa femme à la clinique aux alentours de 7 heures ce mercredi matin. «Elle a eu des saignements et après une visite chez son médecin traitant, il nous a annoncé que le bébé était déjà mort et qu’il faillait déclencher l’accouchement», explique-t-il.

«En début d’après-midi, je me suis inquiété et j’ai appelé à maintes reprises le médecin pour qu’il vienne immédiatement», poursuit-il. Le médecin lui a expliqué qu’il allait être là dans l’après-midi, vers 14 heures. «Il n’y avait aucun médecin. Mo finn bizin fer accouchement mo madame par moem», déclare le vétérinaire.

«Elle aurait pu faire une hémorragie interne ou cela aurait pu lui être fatal»

Furieux de la tournure des évènements, il a soutenu que cela aurait pu être plus grave. «Elle aurait pu faire une hémorragie interne ou cela aurait pu lui être fatal.» La question qu’il se pose c’est ce qui serait arrivé si sa femme était seule ou s’il n’était pas vétérinaire. «Dimé kav ariv sa ek enn lot dimun, ek enn dimune ki pa kon nanié ladan, se enn danzé», a-t-il conclu.

Pour l’instant, le vétérinaire n’a pas décidé de la marche à suivre, étant toujours sous le choc.