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Frédéric Pottecher: «Malgré un climat des affaires favorable, Maurice doit réduire les délais administratifs»
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Frédéric Pottecher: «Malgré un climat des affaires favorable, Maurice doit réduire les délais administratifs»
Qu’est-ce qui vous a amené à créer Life 4 U pour commercialiser des compléments alimentaires fabriqués par le laboratoire ECOSYSTEM, dont vous êtes aussi le président-fondateur ?
Les consommateurs sont de plus en plus à la recherche de conseils personnalisés qu’ils n’arrivent pas à obtenir en magasin. C’est pourquoi nous avons choisi de vendre nos produits en marketing de réseau car ce mode de distribution est idéal pour commercialiser des produits innovants qui nécessitent des conseils avant toute utilisation.
Vous avez obtenu les autorisations requises pour monter Life 4 U. Dans quelle catégorie classeriez-vous l’environnement local en matière de facilités pour mettre en place des projets d’affaires : «très bien», «bien» ou «mauvais» ?
La création de notre entreprise LIFE 4U à Maurice et l’homologation des produits se sont bien passés. Nous sommes très heureux d’avoir décidé d’y créer notre entreprise, car le climat des affaires y est particulièrement favorable. Les administrations font leur travail avec sérieux. C’est principalement au niveau des délais que des progrès sont encore à faire.
Où situez-vous les améliorations à apporter ?
Il y a trop d’étapes administratives et une simplification à ce niveau permettra à coup sûr d’accélérer considérablement les délais.
En quoi le marché mauricien des compléments alimentaires est-il différent des marchés que vous connaissez déjà, dont ceux de La Réunion, de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane, ou de Tahiti ?
Le marché mauricien est vraiment unique. Toutes les médecines du monde sont représentées dans le pays. Les médecines occidentales, ayurvédique, chinoise, entre autres donnent des résultats vraiment intéressants. Les Mauriciens peuvent ainsi utiliser les médecines les plus efficaces dans chaque domaine pour trouver une solution à leurs problèmes de santé. Il y a une très grande ouverture dans ce domaine, ce qui est vraiment très intéressant.
En quoi le vieillissement représente-t-il un moteur de croissance pour les laboratoires ?
Jusqu’il y a encore quelques années, les scientifiques considéraient que le vieillissement était une fatalité. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les dernières découvertes de la recherche ont permis de comprendre comment freiner le vieillissement et même comment rajeunir. Nous sommes l’un des tout premiers laboratoires dans le monde à avoir trouvé des solutions efficaces. Une étude réalisée en France sur plus de 1000 personnes a permis de démontrer que l’application d’un de nos produits cosmétiques permet à un visage de rajeunir de six ans en seulement deux mois d’application !
Le ministère est on ne peut plus clair. Toute publicité quant aux valeurs thérapeutiques des produits résultera en une annulation de votre permis d’importation. Où se situe la ligne de démarcation entre la nécessité d’informer le public des propriétés d’un produit et la propagande purement commerciale ?
Le ministère a raison. Les compléments alimentaires, même s’ils sont de très bonne qualité, ne peuvent remplacer les médicaments, car ils agissent autrement. L’alimentation moderne est déséquilibrée. Elle est carencée pour de nombreux nutriments et en excès pour d’autres. C’est à ce niveau que les compléments alimentaires ont un intérêt évident.
Une des difficultés pour le consommateur est de pouvoir évaluer, de manière objective, la valeur tant curative que préventive d’un complément alimentaire…
Nous existons depuis trois décennies. C’est donc que nos produits donnent d’excellents résultats. Sinon, nous aurions disparu depuis longtemps. Notre développement rapide (26 % de croissance en 2016) est dû au fait que le bouche à oreille positif sur nos produits est très favorable.
Vu l’intérêt que le consommateur mauricien a développé pour les compléments alimentaires, est-ce une utopie de croire qu’il soit possible un jour qu’un médecin puisse proposer parallèlement une alternative à la médecine à base de produits chimiques ?
Ce n’est pas utopique, c’est l’avenir ! L’usage des médicaments permet d’obtenir des résultats très efficaces à court terme. Les compléments alimentaires n’ont pas d’action à court terme mais ils agissent très bien à long terme. L’usage de médicaments associé aux compléments alimentaires est donc une évidence pour obtenir des résultats durables.
Mais comment justifiez-vous des prix de vente qui tournent autour de Rs 4000 ou Rs 5 000. Ne sont-ils pas inaccessibles au consommateur moyen ?
Au contraire. Notre système de commercialisation permet à tous les Mauriciens de découvrir et de tester les produits sans risques. Cela va même au-delà puisque ceux qui le souhaitent peuvent très bien gagner leur vie en participant à la commercialisation de nos produits.
LIFE 4U permet à tout consommateur intéressé par nos produits de devenir affilié indépendant. L’adhésion est entièrement gratuite et le programme de formations que nous offrons à nos affiliés est lui-aussi entièrement gratuit. Par conséquent un affilié qui n’a pas les moyens d’acheter les produits peut donc s’enregistrer et commencer à développer son activité.
Si le marketing de réseau semble-t-il permet de multiplier le nombre d’intermédiaires entre un fabricant et le marché, cette forme de démocratisation des affaires est-elle suivie par une distribution équitable –voire démocratique – des commissions ?
Le marketing de réseau permet au contraire de diminuer le nombre d’intermédiaires. La distribution classique demande au minimum deux niveaux d’intermédiaires avant d’atteindre le consommateur final. Avec la distribution classique, les compléments alimentaires sont revendus de la façon suivante à Maurice : un importateur importe les produits et les revend aux magasins. Il y a donc au minimum deux intermédiaires entre le fabricant et le consommateur final. Avec notre système de commercialisation, ces intermédiaires disparaissent : nous fabriquons nous-même nos produits dans notre laboratoire français et nos clients finaux sont nos affiliés. Notre système de distribution est donc bien plus direct et avec moins d’intermédiaires que la distribution classique.
Et en termes de bénéfices, le marché mauricien des compléments alimentaires est-il un marché lucratif ?
On observe le marché mauricien depuis plusieurs années et on constate que des entreprises qui fonctionnent avec un système de distribution et des produits proches du nôtre réussissent très bien. Pour ne citer qu’un seul exemple, je connais une Américaine qui commercialise des produits à base d’aloès sur votre marché depuis plusieurs années. Il est très significatif de constater que cette entreprise qui travaille dans le monde entier réalise des performances exceptionnelles sur le marché mauricien.
Comment la performance de ce secteur a-t-elle évolué durant les cinq ou dix dernières années ?
Les ventes progressent rapidement. Le marché mauricien est en pleine progression et les chiffres obtenus sont très significatifs. Il est aussi de plus en plus professionnel et de plus en plus compétitif. Seules les meilleures marques peuvent prétendre s’implanter et réussir à long terme sur le marché mauricien et, compte tenu de l’excellence de nos produits, nous avons l’ambition de faire partie des acteurs qui seront présents à long terme à Maurice.
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