Selon le ministère de la Santé, un patient atteint de la grippe A H1N1 se fait traiter dans une clinique. Dr Dawood Oaris, quand est-ce que les premiers cas suspects se sont présentés dans des institutions privées ?

En fait, on peut contracter une grippe à n’importe quel moment de l’année, mais arrivé le changement de saison, il y a une hausse du nombre de cas. Beaucoup de personnes se rendent à l’hôpital et un tiers vient à la clinique.

Les patients se présentent avec les symptômes habituels, tels que la grippe, un mal de gorge, des courbatures, un rhume. Et on donne des traitements symptomatiques. Ce n’est que lorsqu’il y a des complications que des tests sont effectués sur ces patients.

Y a-t-il des aménagements spéciaux à l’intention des patients d’A H1N1 ?

L’A H1N1 est une grippe comme une autre. Mais il faut prendre certaines précautions. Voilà pourquoi les patients sont isolés dans une chambre. Et si les choses se compliquent, il faut les transférer à l’unité des soins intensifs.

Cela dit, cette grippe n’est pas si dangereuse qu’on le croit. Pour preuve : des patients en sont guéris et ils ont pu regagner leur domicile. Des complications peuvent, cependant, se présenter pour des groupes vulnérables – des enfants, des personnes âgées, des diabétiques, des cancéreux et ceux souffrant de maladies sanguines.

Quelle mesure a été mise en place afin que le public et le privé travaillent de concert ?

Les cliniques sont appelées à communiquer tout cas répertorié au ministère de la Santé. Chacune le fait à son niveau.