La grippe A H1N1 inquiète le Mouvement patriotique. Lors de sa conférence de presse à son siège à St-Jean, Quatre-Bornes le 3 juin 2017, Alan Ganoo a tenu à réagir sur la gestion du dossier par le ministère de la Santé. «Depuis quelques mois, la population aurait dû connaître le nombre de personnes atteintes. C’est lorsque les premiers décès ont été enregistrés que le ministre a révélé des chiffres depuis janvier», a souligné le président du Mouvement patriotique.

Alan Ganoo soutient qu’une campagne de sensibilisation agressive aurait dû avoir été mise en place avant que la grippe A H1N1 fasse des morts. «La population a la droit d’être informée des maladies contagieuses présentes dans le pays et agir en conséquence», a déploré le député du numéro 14. Selon lui, la campagne doit être en vigueur.

Agalega

Au sujet d’Agalega, le Mouvement patriotique souhaite que les zones d’ombre, la psychose et la panique soient dissipées. Selon Alan Ganoo, le gouvernement doit empêcher le dépeuplement d’Agalega à tout prix. Surtout depuis que les habitants et le père Maurice Labour ont réagi. «Pour dissiper tout malentendu, le gouvernement doit rendre publics les accords avec l’Inde. Maurice doit aussi faire de sorte à diminuer l'opacité autour de la présence militaire ou non», a fait ressortir Alan Ganoo, qui condamne les commentaires qui attisent la psychose. A ce chapitre, le président du Mouvement patriotique réclame que le dossier Agalega soit également traité par le comité parlementaire des Chagos.

Chagos

Pour les Chagos, Alan Ganoo critique le positionnement de Maurice qui, selon lui, ne fait pas assez de lobbying auprès des pays en marge du débat et du vote sur la résolution de Maurice.  «Il faut que le leader de l’opposition soit inclus dans la procédure aux Nations unies pour montrer le consensus des politiques à Maurice. Il faut également inviter Paul Bérenger vu qu'il est un des pionniers dans le combat des Chagossiens», a déclaré Alan Ganoo.

L'emprunt de 500 millions de dollars de l'Inde peut avoir d’énormes conséquences socio-économiques, selon Alan Ganoo. «Tant que le disbursement schedule n’est pas possible, on ne pourra connaître l’impact réel. A noter que le dollar va augmenter et qu’on pourrait payer plus que le 1,8% prévu dans les conditions. La garantie sur les tranches déboursées par l’Etat va mettre un fardeau additionnel sur les épaules des Mauriciens », a avancé Alan Ganoo.

Est-ce que le Mouvement patriotique sera dans la bataille pour une éventuelle partielle au no.18 ? A cette question, le président du parti est catégorique : «Il faut que Roshi Bhadain demissionne pour qu’on prenne une décision.»