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Commission des droits humains: le contrat d’Anishta Babooram résilié
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Commission des droits humains: le contrat d’Anishta Babooram résilié
Elle se dit choquée. Anishta Babooram, membre de la Commission nationale des droits humains, a reçu sa lettre de révocation, avec effet immédiat, ce mardi 6 juin. Aucune raison n’a été avancée. Selon la principale concernée, elle a été «ciblée».
Anishta Babooram a été recrutée en juin 2014 sous un contrat de quatre ans. Et, ce mardi matin, en arrivant au bureau, au bâtiment Renganaden Seeneevassen, à Port-Louis, elle a appris la résiliation de son contrat. «Je ne comprends pas. Je n’ai rien fait de mal. C’est très injuste. Et pourquoi maintenant ? », se demande cette mère d’une fillette de trois ans. Elle compte alerter l’opinion internationale concernant cette manière de faire.
«The President (of the Republic) has, on the advice of the Prime Minister, decided to terminate, with immediate effect, your appointment (…) under section 113, subsections (4) & (5) of the Constitution», peut-on lire dans la lettre datée du 5 juin 2017 et expédiée par le bureau de la présidence de la République. Le sous-article 4 stipule qu’«un recrutement effectué par le Premier ministre (PM), PM adjoint ou tout autre ministre, ou sur son conseil, ou après sa consultation ou avec son approbation, peut être tenu à vider le bureau à tout moment après des élections générales tenues après ce recrutement».
Alors que le sous-article 5 précise qu’«aucune compensation ne sera payée à la personne pour perte de son emploi en raison de sa résiliation, outre que celle prescrite par la loi du travail».
Ainsi, la lettre de résiliation d’Anishta Babooram fait mention du fait qu’elle obtiendra une compensation en ligne avec l’Employment Rights Act, ainsi que les «benefits» qui lui sont dus et cumulés, si tel est le cas, selon son contrat.
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