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Révoquée de la Human Rights Commission: Anishta Babooram vide son sac
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Révoquée de la Human Rights Commission: Anishta Babooram vide son sac
«Kifer mo tousel mo kontra finn terminé ? La lettre ne mentionne pas la raison de ma révocation.» C’est ce qu’a martelé Anishta Babooram, lors d’un point presse qui a eu lieu dans la matinée, en ce mercredi 7 juin, à l’hôtel Le Saint Georges, à Port-Louis. Anishta Babooram, membre de la Commission nationale des droits humains, a reçu sa lettre de révocation, avec effet immédiat, mardi 6 juin. Aucune raison n’a été avancée. Selon la principale concernée, elle a été «ciblée».
Anishta Babooram avait été recrutée en juin 2014. Elle avait alors signé un contrat de quatre ans.
Sa mission : ‘s’occuper’ des détenues des Rehabilitation et Correctional Youth Centres, entre autres. «C’est une ironie que je sois, moi, aujourd’hui, privée de mes droits humains», a déploré la maman d’une fillette de 3 ans.
Elle dénonce, par ailleurs, les «cover-ups» qui existeraient, selon elle, au sein de la Police Complaints Division. «Plusieurs prisonniers se font tabasser par les officiers de la prison. Prizon finn vinn enn lieu de repression. Ena offisié dir ki zot gagn lord avek komiser dé prizon pou bat bann détenu…»
Autres dénonciation, concernant le trafic de drogue, cette fois. «Mo bizin dir ki éna enn ipokrisi dan sa gouverneman Pravind Jugnauth-la. Prizon finn vinn enn paswar. PM pé fer krwar ki trafik pé diminié, mé sé dan prizon ki sa fer plis…»
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