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Casse-Noisette : la féerie au rendez-vous

11 juin 2017, 01:30

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Casse-Noisette : la féerie au rendez-vous

Chaque année, le Jeune Ballet Mauricien, école de danse classique et moderne, dirigée par Valérie Guiton, propose au public un spectacle. Cette année, c’est le ballet Casse-Noisette qui a été choisi. «Une année sur deux, nous proposons un ballet et les autres fois, ce sont des spectacles à thème. Nous avons choisi Casse-Noisette car c’est une œuvre féerique des plus connues au monde. Casse-Noisette est un spectacle familial que l’on prend plaisir à partager ensemble», explique Valérie Guiton.

Ce célèbre ballet a été présenté pour la première fois le 18 décembre 1892 au théâtre Marinsky à Saint-Pétersbourg. La musique confiée à Tchaïkovski est devenue au fil des années une référence musicale. Comprenant deux actes, Casse-Noisette raconte l’histoire de Clara. Le soir de Noël, cette dernière reçoit du mystérieux oncle Drosselmeyer un casse-noisette en forme de soldat. Pendant la nuit, la magie opère, les jouets s’animent et le casse-noisette se transforme en prince.

Pour ce spectacle, 110 élèves, âgés de six à 18 ans, seront sur scène. «C’est la première fois que nous allons être si nombreux à jouer dans une pièce», laisse entendre Valérie Guiton, avant d’ajouter «j’ai adapté ce ballet aux élèves de l’école». Ainsi, d’autres musiques ont été ajoutées au répertoire original du ballet. «Pour que tous puissent danser, j’ai rajouté des musiques, qui restent toutefois dans l’esprit du ballet. Ceux qui ne connaissent pas l’œuvre ne verront pas la différence», souligne la directrice du Jeune Ballet Mauricien.

Techniques complexes

Plus de 200 costumes sont nécessaires pour ce spectacle. «Les danseurs apparaissent plusieurs fois sur scène et dans des costumes différents. À un moment, les personnages sont projetés au Royaume des Délices où les sucreries se mettent à danser. La confection de ces costumes a demandé plusieurs mois. Ils ont été cousus par Mossae Jayprakash, avec qui je travaille depuis que l’école est ouverte, il y a dix ans», explique Valérie Guiton.

Si cette dernière tient à présenter un ballet au grand public tous les deux ans, ce n’est pas seulement pour montrer le progrès de ses élèves mais également pour mettre en avant la danse classique. «La danse classique a souvent une image vieillotte et un peu poussiéreuse. Or, il n’en est rien. C’est une danse avec des techniques complexes, qui nécessite une connaissance extrême du corps. Les gens confondent souvent la danse classique et la musique classique. Ce sont deux choses différentes. La danse classique peut très bien s’adapter à la musique moderne. On peut faire une danse classique sur une chanson de Michael Jackson, par exemple. Si la danse classique est codée et ne laisse pas de place à la liberté d’expression, elle est nécessaire pour apprendre toutes les techniques de base de la danse», fait ressortir Valérie Guiton.

Ce spectacle se jouera le 17 juin à 19 h 30 et le 18 juin à 14 h 30 au MGI à Moka. Les billets sont disponibles à Rs 500, Rs 450 et Rs 400. Pour plus de renseignements et pour réserver, il faut téléphoner sur les 57 31 81 82 ou 264 8920.