Publicité
Le Best Of des scandales de l’alliance Lepep
Par
Partager cet article
Le Best Of des scandales de l’alliance Lepep
On ne les compte plus. Ou plutôt si. Il est devenu urgent de faire le décompte des scandales impliquant les hommes – et les femmes – au pouvoir et leurs proches. Car il ne se passe pas une semaine sans qu’une «personnalité» ne se retrouve sous les feux des projecteurs pour quelque «faux pas». Le dernier en date est celui du ministre du Logement et des terres Showkutally Soodhun, qui s’est substitué au ministère des Affaires étrangères. Petit florilège.
<p style="margin-left:-7.1pt"><strong> Youshreen Choomka : Ondes négatives </strong></p>
<p style="margin-left:-7.1pt"> <a href="https://www.lexpress.mu/node/306365/youshreen-choomka-chute-apres-une-fulgurante-ascension" target="_blank">Elle était la Chairperson</a> de l’Independent Broadcasting Authority lorsqu’elle a fait acte de candidature pour un poste de directrice au sein de cet organisme. Même si elle affirme qu’à l’époque elle ne savait pas pour quel emploi elle postulait, l’affaire crée des vagues. Un journaliste demande une révision judiciaire quant à sa nomination.</p>
<p><strong>Money ? </strong></p>
<p style="margin-left:-7.1pt">La directrice de l’IBA refait parler d’elle lorsqu’une série de mails et de messages font surface. Dans lesquels Youshreen Choomka aurait proposé à des investisseurs d’«utiliser» sa proximité avec les autorités pour faire avancer leurs dossiers. En contrepartie, elle leur aurait demandé une somme d’argent. Elle est contrainte de démissionner quelques jours après. Un Fact- Finding Committee est mis en place, mais jusqu’à présent, aucune information n’est disponible quant aux travaux</p>
Sandhya Boygah : Les bambaras font des vagues
<p> Le <a href="https://www.lexpress.mu/article/280061/pas-frais-pour-barachois-boygah" target="_blank">barachois de Poudre-d’Or a été mis – gratuitement</a> – à la disposition du mari de la Private Parliamentary Secretary. L’époux de Sandhya Boygah a signifié son intention d’y faire un élevage de concombres de mer, <em>also known as </em>bambaras. Le ministère de la Pêche n’a réclamé aucun frais quant à ce projet. Prem Konjoo avait seulement laissé entendre qu’il s’agit d’un projet pilote qui devrait coûter Rs 100 millions.</p>
</div>
Naila Hanoomanjee: Nominations en tous genres
<p> <a href="https://www.lexpress.mu/article/270736/spdc-fille-maya-hanoomanjee-recrutee-comme-ceo" target="_blank">La fille de la Speaker est nommée Chief Executive Officer</a> de la State Property Development Company (SPDC) en 2015. Une nomination qui n’est pas passée inaperçue et qui a suscité pas mal de grogne. Comme Youshreen Choomka, elle avait affirmé qu’elle ne savait pas pour quel «job» elle postulait. Lorsque la SPDC fusionne avec d’autres compagnies d’État – pour devenir Landscope – elle est nommée, avec d’autres, CEO de la nouvelle entité. </p>
</div>
Sheila Hanoomanjee: #biscuitgate
<p>L’autre fille de Maya Hanoomanjee est <a href="https://www.lexpress.mu/article/301237/biscuitgate-faits" target="_blank">l’unique actionnaire de Rum & Sugar</a>, compagnie qui a décroché un contrat auprès de Mauritius Duty Free Paradise pour l’approvisionnement en biscuits. Si les détails de l’obtention du contrat font grand bruit dans un premier temps, le prix des coffrets fait les choux gras de la presse. Ledit coffret contient des biscuits fabriqués localement, et qui sont disponibles dans les supermarchés à moins Rs 15, alors que la boîte se vend à plus de 20 euros (environ Rs 800) à l’aéroport.</p>
</div>
Vijaya Sumputh : au cœur des polémiques
<p> Le 28 mars, une question parlementaire de Rajesh Bhagwan adressée à Anwar Husnoo révèle que l’ancienne directrice du Trust Fund for Specialised Medical Care <a href="https://www.lexpress.mu/article/303408/salaire-vijaya-sumputh-je-suis-choque-dit-pravind-jugnauth" target="_blank">touchait un salaire de Rs 323 200.</a> Deux jours plus tard, elle démissionne de son poste, et la nouvelle est accueillie avec joie dans les rangs de l’opposition… et du gouvernement. Un Fact- Finding Committee a été mis en place et l’enquête est actuellement en cour.</p>
</div>
Prakash Maunthrooa : en sursis ?
<p> Un nouveau scandale est-il en passe de lui tomber sur la tête ? En tout cas, selon les rumeurs qui circulent dans les salles de rédaction, il n’est pas exclu qu’une «affaire» éclate dans les jours qui viennent. Tout en sachant que Prakash Maunthrooa, un des 13 conseillers du Premier ministre, est déjà impliqué dans <a href="https://www.lexpress.mu/article/299076/affaire-boskalis-chady-et-maunthrooa-enlevent-certaines-leurs-objections" target="_blank">l’affaire Boskalis,</a> et qu’il est poursuivi pour une histoire de pot-de-vin.</p>
</div>
Dayal en voit de toutes les couleurs
<p> Le 6 avril 2016, un enregistrement est diffusé sur les ondes d’une radio privée. Les auditeurs entendent une voix, apparemment celle de Raj Dayal, qui demande la somme d’un million à un investisseur en guise de «contribution» pour la fête Holi dans sa circonscription. L’affaire «bal kouler» est née. Il démissionne dans la foulée. L’ancien ministre de l’Environnement a été formellement inculpé de corruption en février de cette année. Le procès est toujours en cours.</p>
</div>
Showkutally Soodhun : Gaffe diplomatique
<p> Dans le courant de la semaine, le ministre du Logement et des terres, Showkutally Soodhun, a (encore) fait parler de lui. En cause, <a href="https://www.lexpress.mu/article/309147/relations-qatar-quand-soodhun-met-charrue-avant-boeufs" target="_blank">un communiqué émanant de son bureau</a>, stipulant que Maurice rompt ses liens diplomatiques avec le Qatar, suivant ainsi l’exemple de l’Arabie saoudite. La raison : le Qatar est soupçonné d’accorder son soutien à des terroristes. Sauf que, le même jour, le ministère des Affaires étrangères émet un autre communiqué affirmant que les relations avec le Qatar sont maintenues. Aucune information quant à ce que certains membres du gouvernement qualifient d’«impair diplomatique» n’a filtré.</p>
<p><strong>Prêt «douteux» </strong></p>
<p>La semaine dernière, le ministre du Logement et des terres était au cœur d’un autre scandale. L’hebdomadaire Sunday Times a affirmé être en possession de preuves irréfutables démontrant que <a href="https://www.lexpress.mu/article/309052/pret-rs-1-million-kedar-chapekar-je-tiens-disposition-police" target="_blank">Showkutally Soodhun a sollicité un emprunt d’un million de roupies</a> à un investisseur étranger, en échange de la concrétisation d’un projet de logements sociaux. Le ministre a réfuté les allégations et a porté plainte au Central Criminal Investigation Department.</p>
<p><strong>Facture salée </strong></p>
<p>Au mois de février de l’année dernière, un «write -off memo» fait surface sur les réseaux sociaux. Le document fait état <a href="https://www.lexpress.mu/article/275883/write-memo-verite-que-cache-soodhun" target="_blank">d’une facture de Rs 396 176 au nom de Showkutally Soodhun</a>, qui a été rayée à Apollo Bramwell. La facture date de 2014. Le vice-Premier ministre dément l’information avec vé hémence et brandit des documents médicaux stipulant qu’il n’a pas subi d’intervention cette année-là. Il porte plainte contre l’internaute qui a mis le document en ligne et ce dernier est arrêté. Sauf que quelques jours plus tard, une autre facture fait surface. Le montant est le même. L’intervention avait eu lieu en 2010. Le ministre refuse de commenter. Mais par la suite, il retire sa plainte contre l’internaute concerné.</p>
</div>
Publicité
Les plus récents