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Sexting: les dessous de l’affaire Mr Love
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Sexting: les dessous de l’affaire Mr Love
His name is Love. Mr Love. Mais alors que lui n’est qu’amour, selon ses dires, il a quand même des «ennemis». Ce sont ces esprits malfaisants qui seraient derrière toute cette campagne de «naming and shaming» dont il est victime. Des photos du chanteur, exhibant son sexe – et destinées à une gentille dame apparemment – ont fait le tour de Facebook. À tel point que l’interprète de Touss Sali a porté plainte à la Cyber Crime Unit, mercredi.
«Aujourd’hui, tout le monde sait que c’est une rupture qui est à l’origine de tout ce qui s’est passé ces derniers jours. Cette personne cherche à me nuire», déclare le principal intéressé. La dernière à qui il avait déclaré Mo kontan twa, donc. Oui, mais Nounn anvi koné, pour reprendre les paroles de ses chansons, d’où «sortent» ces photos.
L’interprète de Lagrain Café, ancien membre du groupe système R, tient à mettre les points sur les «i». Ces photos dénudées, il les a bien envoyées… «Oui, je les ai prises et expédiées.» Mais elles ont été prises il y a longtemps, très longtemps, confie Mr Love. À tel point qu’il est impossible de savoir à qui elles étaient destinées. «Mais je peux confirmer que la personne en question était majeure et consentante…» A-t-elle apprécié ? A-t-il rencontré la muse en question ? À ces questions, pas de réponse.
Mais alors est-ce la même sirène qui eu la bonne idée de «partager» les photos en question ? Comment ont-elles atterri dans les téléphones de centaines de Mauriciens ? «J’ai bien une idée sur l’identité de la personne qui a partagé les photos, mais je ne ferai pas d’allégations à ce stade.» Et de préciser que quelqu’un a essayé de le faire chanter avant que les clichés ne soient exposés. Il en a d’ailleurs fait part dans sa déposition faite à la Cyber Crime Unit, mercredi. «C’est un coup bas. Je regrette d’avoir envoyé ces photos, évidemment. Mais le mal est fait.»
Mais les malheurs de Mr Love ne s’arrêtent pas là. Quelques jours avant la diffusion des désormais fameuses photos, le chanteur s’est fait agresser par son ancienne compagne, alors qu’il donnait une représentation, dans un pub. L’affaire avait encore une fois alimenté les potins sur Facebook, ce que déplore une fois de plus le jeune homme de 33 ans, qui regrette le fait que sa vie privée ait été déballée au grand jour.
Désormais, dit-il, les choses sont entre les mains de la justice. Il a, certes, reporté quelques représentations qu’il devait donner hier. Mais ce sont pour des raisons de «sécurité, assure-t-il. Rien ne dit que la personne qui veut me nuire ne va pas m’agresser de nouveau. C’est pour le bien de mon entourage que j’ai pris cette décision». Quoi qu’il en soit, son prochain album, lui, sortira bel bien à la période programmée. Il compte le présenter bientôt. Il se produira par ailleurs sur scène en septembre, comme prévu.
Un délit
<p>Selon l’article 46 (h) de l’Information and Communication Technologies Act de 2001, expédier des photos à caractère obscène constitue un délit passible de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende ne dépassant pas Rs 1 million.<em> «Même si l’autre personne est consentante ou demande la photo en question, le délit reste le même. Il est interdit de ‘sexter’»,</em> laisse entendre une source policière. La personne qui partage de telles photos est elle aussi passible des mêmes peines.</p>
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