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Pre Reg Exams: la formation des médecins remise en cause

21 juin 2017, 21:30

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Pre Reg Exams: la formation des médecins remise en cause

Pourquoi un tel échec à ces examens permettant aux aspirants médecins d’effectuer leur internat? 60 des 78 candidats en étaient à leur seconde tentative.

Quel est donc le profil de ceux qui ont été recalés aux examens de pré-enregistrement (Pre Reg Exams) destinés aux aspirants médecins ? C’est la question que l’on se pose au Medical Council. L’on avoue être «perplexe» face aux résultats pour les examens rendus publics hier. Sur 134 candidats ayant participé aux épreuves le 3 juin dernier, 78 ont échoué. Ce qui représente un taux d’échec de 58 %.

Parmi ces 78 candidats, 60 en sont à leur seconde tentative, explique-t-on au Medical Council. «L’an dernier, 69 candidats ont échoué. De ce nombre, 60 ont repris part cette année-ci et de ce nombre, 55 ont encore une fois échoué», explique-t-on.

Selon nos recoupements, la plupart sont des médecins formés en Chine. «Il y a également ceux qui détiennent une formation en Russie et en Roumanie», souligne-t-on. Dès lors, une autre question se pose : est-ce à dire qu’il faut remettre en question le niveau de ces universités ? «Peut-être que ce sont les institutions supérieures qui ne sont pas d’un bon niveau. Ou alors, la base même des élèves, soit leur performance aux examens du Higher School Certificate qui laisse à désirer», tente-t-on d’expliquer. On ajoute qu’un comité devrait se pencher sur ces nouvelles statistiques afin de faire la lumière sur ces échecs répétitifs.

L’enjeu est de taille car ces examens du Pre Reg sont cruciaux pour que ces aspirants médecins puissent effectuer l’internat de 18 mois dans les hôpitaux publics. Il s’agit là d’une étape obligatoire pour obtenir l’enregistrement final et exercer officiellement comme médecin.

Au Medical Council, l’on avance que les résultats prouvent l’importance des examens Pre Reg. «Sans ces examens, les élèves allaient directement faire leur internat et plusieurs auraient éprouvé des difficultés. Dès le début, nous avions remarqué que certains n’ont même pas une bonne base en ce qui concerne la science médicale», souligne-t-on.

Par ailleurs, 83 candidats ont également pris part au Medical Registration Examination, c’est-à-dire, l’examen final après l’internat qui permet aux médecins d’obtenir leur licence officielle. Parmi eux, quatre ont échoué, soit un taux de 4,8 %.