Il ne lâche pas prise. Comme il l’a fait ressortir lors de sa Private Notice Question (PNQ) lundi, Xavier-Luc Duval maintient que Betamax aurait coûté moins cher que ce que paye la State Trading Corporation (STC) depuis la rupture du contrat avec la compagnie de Veekram Bhunjun.

Selon son calcul, la STC aurait payé entre 21 et 23 dollars la tonne métrique de produits pétroliers au lieu des 24,25 dollars la tonne métrique facturés actuellement. Pour appuyer ses dires, le chef de l’opposition a fait parvenir son calcul aux salles de rédaction, hier. Cela, accompagné d’une note explicative. Ainsi faisant, Xavier-Luc Duval a devancé l’Attorney General Ravi Yerrigadoo (NdlR, dans sa réponse à la PNQ lundi, celui-ci a affirmé qu’il déposera au Parlement les chiffres de la STC sur les économies réalisées).

Ainsi, comme publié dans l’express d’hier sous le titre, Les dessous du calcul de XLD, ce dernier confirme que le coût total facturé par Betamax comprenait des coûts fixes et variables. Toujours selon lui, le bunker fuel (carburant pour les navires) et les coûts portuaires figurent parmi les montants non fixes. Le coût du fret est quant à lui, fixe. Cela, même si le leader de l’opposition dit avoir pris note des informations publiques selon lesquelles le montant du fret est sujet à une majoration annuelle. Chose qu’il dit avoir également prise en compte dans son calcul.

L’autre élément inclus est l’utilisation optimale du pétrolier Red Eagle. Ici, Xavier-Luc Duval utilise une analogie, à savoir un autobus de 60 sièges en route pour un pique-nique avec seulement 30 personnes à son bord. «Évidemment que le coût par passager sera doublé», peut-on lire dans sa note explicative.

En somme, dit-il, pour l’importation de quelque 1 200 000 tonnes métriques de produits pétroliers annuellement, les économies avec le Red Eagle auraient été de Rs 84 millions par an.