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Rose-Belle: femme cordonnier, Nazleen Bahsu a trouvé chaussure à son pied

22 juin 2017, 02:30

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Rose-Belle: femme cordonnier, Nazleen Bahsu a trouvé chaussure à son pied

Au début, elle aidait son mari dans son métier de cordonnier à New-Grove. Mais ce qui n’était qu’un coup de main s’est transformé en véritable passion. Et pour voler de ses propres ailes, la quadragénaire a loué un emplacement à Rose-Belle.

Depuis trois ans, Nazleen Bahsu passe ses journées à coudre et à réparer les chaussures de ses clients. À force d’épauler son époux, Aboo Samah, qui exerce le métier à temps partiel, cette femme cordonnier a fini par apprendre le travail jusqu’à ce qu’elle se décide de s’y lancer à plein-temps. Habitante de Gros-Billot, New-Grove, âgée de 49 ans et mère de trois fils, Nazleen a préféré louer un bâtiment à Rose-Belle. «Vu que mon mari travaille à New-Grove, j’ai décidé de venir ici pour avoir de nouveaux clients. Et je suis très satisfaite car les gens apprécient mon travail», confie-t-elle.

Installée sous la varangue de son atelier, dont l’intérieur est rempli de chaussures de toutes les couleurs et pointures, Nazleen travaille en toute sérénité. Car elle adore ce qu’elle fait. «Quand il y avait des commandes pressées, je donnais un coup de main à mon mari et je me suis mise à aimer ce travail. Maintenant, non seulement mon mari et moi mais nos enfants aussi aiment ce travail et ils apprennent vite», lance Nazleen, assise sur une chaise, ses outils posés sur une petite table devant elle.

Même si elle ne fabrique pas de chaussures, contrairement à d’autres cordonniers, Nazleen se dit satisfaite. «Je ne fais que des réparations. Je couds et je colle. Mais mes clients apprécient mon travail», souligne-t-elle. À force de faire des réparations, notre interlocutrice déplore la qualité des chaussures qui, dit-elle, se cassent vite. «Mais les gens ne veulent pas les jeter. Ils connaissent la valeur de l’argent et ils savent que la réparation ne va pas coûter cher», explique-t-elle.

Tous les jours, la quadragénaire débute son travail à 9 heures pour finir vers 17 heures. «Je n’ai pas le temps de souffler parce que les clients sont pressés de récupérer leurs souliers», fait-elle remarquer. Et après ce travail, c’est tout un autre métier qui l’attend, celui de mère de famille…