Ils étaient nombreux à avoir «kas enn poz» avec l’équipe du magazine culturel Kas Poz, une publication de La Sentinelle, au Backstage Lounge à Ebène, dans la soirée du mercredi 21 juin 2017. Une ambiance de tonnerre qui a marqué les esprits.

Cette soirée marque en fait deux coups. La Fête de la musique célébrée chaque 21 juin, certes, mais aussi le lancement d’un nouveau concept du magazine de la culture mauricienne. Ce sera désormais un magazine d’évènements culturels et on compte organiser une soirée live à chaque sortie mensuelle du magazine.

«La prochaine fois, on ira dans les villages», déclare Nad Sivaramen, directeur des publications de La Sentinelle Ltd.

Record d’affluence

Sur place un autre record a été atteint ; le live qui a été diffusé sur la page Facebook de Kas Poz a attiré plus de 186 500 personnes.

«Les responsables du Backstage Lounge nous ont dit que c’était l’une des plus grosses foules jusqu’ici», fait ressortir Shirley Mootoosamy, responsable de la communication de La Sentinelle.

«Notre racine»

Le coup d’envoi a été donné par une jam session du sega typik. Car «c’est notre racine et qu’il a été reconnu comme patrimoine de l’UNESCO et que c’est de notre devoir de le garder vivant», comme l’a fait ressortir Christine Turenne, journaliste du magazine, lors de son discours de circonstance. 

Mais avant, il y a eu une émission radiophonique en live, animée par Bruno Raya. Le chanteur et animateur a accueilli sur son plateau les différents artistes qui étaient invités pour l’occasion. A savoir Linzy Bacbotte, Nitish Joganah, Cindia Ameerally, Mario Justin, Nancy Derougère et José Piron de Tambour Chagos. Durant la soirée, d’autres artistes sont aussi montés sur scène, notamment Jason Lejuste, Lin et Gary Victor.

Sollicité, Bruno Raya affirme que «la soirée ti extra seryé». «Que ce soit au niveau des gens qui ont fait le déplacement ou ceux qui nous ont regardés en live sur Facebook, on a eu un très bon retour du public. Je ne m’attendais pas à un tel succès.»

Monter sur les tables

Le sega typik a, en effet, attiré beaucoup de monde. Des jeunes, des moins jeunes et des retraités n’ont pas hésité à se laisser aller au rythme de la ravanne, de la maravanne, du triangle et du tambour. Certains n’ont pas hésité à monter sur les tables «pou pik enn sega». Les personnes présentes ont bienveillamment laissé entendre à l’équipe de Kas Poz qu’elles réclament plus de soirées de ce genre.

Des copies du 5^e numéro de Kas Poz ont aussi été distribuées à l’assistance.

Voir les photos de l’évènement ici: Au Backstage: Kas Poz vibre au rythme du séga tipik

Voir les extraits vidéo ici :