Publicité
Rose-Belle: Barlen Ramasawmy fait tourner les aiguilles de l’horloge
Par
Partager cet article
Rose-Belle: Barlen Ramasawmy fait tourner les aiguilles de l’horloge
C’est sous une véranda qu’il a fait ses débuts. Aujourd’hui, le quinquagénaire a son propre magasin et importe aussi des montres.
Tel l’oiseau qui fait son nid, Barlen Ramasawmy, 56 ans, s’est bâti lentement mais sûrement, une solide réputation comme horloger. Les débuts ont certes étaient difficiles, mais à force de persévérance, l’homme a pu se faire une place au soleil.
C’est après avoir quitté l’école primaire que Barlen Ramasawmy devient apprenti. «Kouma mo’nn fini lékol, mo papa inn swazir sa métié-la pou mwa.» Six ans durant, le jeune garçon fera son apprentissage auprès de «misié Motay», à Curepipe.
«Monn aprann tou avek li, tou tipti travay kompliké ki éna.» Lorsqu’il se sent prêt à voler de ses propres ailes, «monn koumans travay pou mwa». Les débuts sont humbles. Il s’installe, dans un premier temps, sous la véranda d’un magasin. «Apré mo’nn vinn dan enn ti kabinN, enn ti magazin. Apré boukou lané, mo’nn rési ouver mo prop magazin.»
Et comme les horlogers ne courent pas les rues, les services de Barlen Ramasawmy sont très sollicités dans la région. «Mont ek révey li pa enn zafer ki dimounn aret servi.» C’est la raison pour laquelle il ne pense pas que ce métier est en voie de disparition. Et il n’est d’ailleurs pas peu fier que la relève soit assurée. En effet, son épouse, Ouma, et leur fils, Yessen, ont également appris à réparer des montres.
Outre la réparation, Barlen Ramasawmy voyage depuis quelque temps dans plusieurs pays pour importer des montres et des réveils de bonne qualité. «Étan doné ki mo konn travay-la, mo pa amenn ban prodwi ki pa bon ou bien ki pou kasé vit.» Son commerce dispose ainsi d’une variété de pendules et d’objets décoratifs.
Publicité
Les plus récents