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Portée manquante: elle reprend contact avec son époux après 13 jours

25 juin 2017, 16:15

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Portée manquante: elle reprend contact avec son époux après 13 jours

Anand Seelah ne sait plus à quel saint se vouer. Cet habitant de Trou-d’Eau-Douce n’a pas revu sa femme, Samrita Seelah, depuis le 11 juin. Il a finalement alerté le poste de police de la localité, mercredi 22 juin. Mais vendredi, son épouse l’a finalement contacté. Au téléphone, elle lui aurait dit qu’elle est malade et n’a pas encore décidé si elle retournera à la maison, avant d’éteindre son portable. Un geste que la famille Seelah dit ne pas comprendre.

L’express est allé à la rencontre d’Anand Seelah. Ce dernier explique que son épouse, une cleaner à l’hôpital de Flacq, âgée de 44 ans, se trouvait à la maison, le dimanche 11 juin. «Elle se comportait normalement. Elle avait préparé un repas spécial, comme tous les dimanches. Nous avions eu une petite dispute car  j’avais refusé de l’aider pour une tâche ménagère. Mais rien de grave», relate-t-il.

Dans l’après-midi, Anand Seelah indique s’être rendu au travail, dans un campement, où il exerce comme gardien. Mais le lendemain, lorsqu’il est rentré chez lui, son épouse n’y était plus. «J’ai pensé qu’elle était allée chez une de nos quatre filles. Je l’ai appelée sur son portable mais elle n’a pas répondu. J’ai attendu quelques jours et mercredi, j’ai décidé d’aller au poste de police. La CID a alors ouvert une enquête», confie-t-il.

L’habitant de Trou-d’Eau-Douce souligne que toute sa famille, dont ses enfants, est inquiète. «Ma femme et moi vivons ensemble depuis plus de 27 ans et nous n’avons jamais eu de violentes disputes. Je suis un bosseur et je n’ai aucun vice. Mon seul passe-temps, c’est de boire une bière en compagnie de Samrita, pendant qu’elle prépare le repas», affirme-t-il.

Anand Seelah ajoute que son épouse «n’a jamais manqué de rien. Outre mon travail de gardien, j’exerce également comme tailleur et je vends des légumes. Depuis que je travaille, je ne lui ai jamais demandé de l’argent. Je lui remets ma paye pour la maison. Aujourd’hui, je ne peux rester sans elle, j’espère qu’elle va revenir».