Publicité
Transport en commun: les autobus de plus en plus smart
26 juin 2017, 18:00
Par
Partager cet article
Transport en commun: les autobus de plus en plus smart

Carte automatisée pour tarifs, service pour passagers à mobilité réduite, abribus intelligents : les autobus font dans l’innovation. Zoom sur les changements en cours.
Carte automatisée : L’Étoile devient Filao
<p>La carte Étoile de Rose-Hill Transport (RHT) servira de projet pilote pour tester le système automatisé de paiement des trajets. Elle avait initialement été lancée en mai 2011. Le service avait cependant été interrompu car la National Transport Authority (NTA) ne permettait pas à un opérateur individuel de s’y lancer. Il y a quelques jours : une avancée. L’instance étudie la possibilité d’une carte universelle qui pourrait à terme être utilisée aussi bien par les autres opérateurs que par les autres modes de transport. Du coup, la carte Étoile a été rebaptisée Filao.</p>
<p>Ce système cohabitera avec celui du paiement en monnaie courante, explique-t-on du côté de la compagnie d’autobus. Le prix de la carte, qui pourra être rechargée, tournera autour de Rs 50 à Rs 60.</p>
</div>
Les autobus pour passagers à mobilité réduite pas encore en route
<p>Il est fraîchement arrivé mais pas encore opérationnel. Le nouvel autobus de RHT, dédié aux passagers à mobilité réduite, n’a pas été encore mis en service. «<em>Nous devons finaliser les procédures de dédouanement</em>», souligne-t-on à RHT. Importé d’Asie, il dispose d’une plateforme à élévation qui s’abaisse lorsqu’une personne en fauteuil roulant veut y accéder. Le véhicule est aussi doté d’une rampe d’accès.</p>
</div>
Les autobus «semi-low floor» et à étage
<p>En 2014, le <em>Bus Replacement Mechanism</em>, une mesure budgétaire, a été mis en place. L’objectif : proposer une subvention de Rs 1 million par autobus pour la modernisation des véhicules. Les autobus à bas plancher (<em>semi-low floor</em>) ont alors fait leur apparition. Selon Arvind Chetty, <em>Traffic Manager </em>de RHT, 30 autobus <em>semi-low floor</em> et un véhicule <em>low-floor </em>sont en circulation.</p>
<p>De son côté, la compagnie United Bus Service (UBS) compte 68 autobus <em>semi-low floor</em>. Une vingtaine de véhicules additionnels devraient être commandés, affirme un responsable. Quant au Triolet Bus Service (TBS), 27 de ces autobus ont été acquis, déclare Viraj Nundlall, le directeur. Et à la Compagnie nationale de transport (CNT), 122 de ces véhicules sont sur nos routes, soutient un représentant.</p>
<p>Quant à l’autobus à étage, il n’en existe qu’un en circulation. Celui-ci a été lancé par RHT en septembre 2016 et assure le trajet Rose-Hill–Port-Louis uniquement. La viabilité de ce nouveau venu dans les transports en commun est à l’étude.</p>
</div>
Le coût
<p>Pour posséder un autobus, il faut compter entre Rs 2,7 et Rs 3 millions. Les véhicules plus sophistiqués tels que les hybrides, qui fonctionnent au diesel et à l’électricité, coûtent environ Rs 7 à 8 millions. Quant à l’autobus électrique, il revient à Rs 12 millions.</p>
</div>
Le cycle de vie d’un autobus
<p>Selon les règlements de la NTA, un autobus peut rouler pendant 16 ans à Maurice. Une provision de deux années additionnelles de service est faite si jamais le véhicule réussit le test de vérification technique et mécanique (fitness). Donc, sa durée de vie peut aller jusqu’à 18 ans. Cela dit, les opérateurs techniques affirment renouveler leur parc d’autobus bien avant ce délai. À RHT, la fréquence de renouvellement est de dix ans alors que chez TBS, il faut compter environ huit ans. Qu’advient-il de ces véhicules en fin d’opération? À RHT, Arvind Chetty confie que les autobus sont revendus à des particuliers. Pour d’autres opérateurs, comme la CNT et UBS, les véhicules sont démontés et commercialisés aux compagnies de ferraille.</p>
</div>
Les innovations en cours…
<h3>1. Wi-Fi et câbles de recharge</h3>
<p>La connexion Wi-Fi est disponible dans tous les véhicules de RHT, confirme Arvind Chetty. Du côté de TBS, 16 autobus faisant partie de la <em>Smart Line </em>en sont pourvus, soutient le directeur. À la CNT, la connexion Wi-Fi est également disponible, soutient un représentant. Pour l’ensemble des opérateurs, on trouve des dispositifs de recharge par câble téléphonique.</p>
<h3>2. Divertissement et surveillance vidéo</h3>
<p>Des vidéos d’information ou publicitaires ou encore des films qui peuvent être visionnés à travers un lecteur DVD pendant le trajet… C’est aussi possible durant un trajet en bus. Puis, il y a les caméras de surveillance. Et dans les autobus de RHT, un bouton de panique permet au chauffeur de contacter la centrale en cas d’accident grave.</p>
<h3>3. Système de localisation</h3>
<p>Plusieurs compagnies d’autobus disposent déjà d’un système de monitorage par GPS. Celui-ci permet à la centrale de localiser les autobus et de détecter toute anomalie. Sunil Jeewoonarain, secrétaire de la Mauritius Bus Owners Cooperative Federation, qui opère aussi la ligne individuelle Perle du jour, ajoute qu’un service de localisation y a été intégré. Celui-ci est basé sur l’application <em>ontime.mu</em>, créée par de jeunes diplômés en informatique.</p>
<p>«<em>Avec un téléphone Android, un passager peut se connecter à l’application pour savoir où il peut prendre l’autobus et vers quelle heure celui-ci passera. Ainsi, il peut sortir quelques minutes en avance et n’aura pas longtemps à attendre</em>», se réjouit-il. Pour l’instant, ce sont essentiellement quelques opérateurs individuels qui affichent leurs horaires via cette application technologique. On compte 800 membres de la fédération et 850 responsables individuels qui assurent le service.</p>
<h3>4. Abribus intelligents</h3>
<p>Les <em>bus stops </em>virent aussi au «<em>smart</em>». D’après Koshik Reesaul, commissaire à la NTA, plusieurs abribus ont été repensés. Ils sont illuminés le soir et disposent de panneaux publicitaires. À long terme, ils seront dotés d’un système d’information. «<em>À titre d’exemple, il</em> <em>y aura un écran où le passager</em> <em>pourra voir les horaires des autobus.</em>» Un tel système a été mis à l’essai à Beau-Bassin sur l’arrêt à proximité du Gool Square en 2016. Les résultats semblent positifs. Cependant, en raison de constructions dans cette zone, il a été temporairement interrompu.</p>
</div>
Publicité
Publicité
Les plus récents

Égalité des genres
«Pena tansion» et «koz manti» : La ministre et sa junior s’affrontent

«Finance Bill»
Haniff Peerun demande au président de bloquer le texte de loi

Natation – 13ᵉ Jeux de la CJSOI – Épreuves du 4 au 7 août - 1ᵉ journée
Maurice débute avec 4 médailles : 1 d’argent et 3 de bronze

Opération coup de poing de la FCC
Voitures de luxe, motos et drogue saisies

Première édition de «Sport Contre la Drogue»
Djahmel Félicité redonne vie à son quartier à Saint-Pierre