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Oumar Kholeegan: «Il est difficile de prouver la sous-location»
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Oumar Kholeegan: «Il est difficile de prouver la sous-location»
Le non-paiement des frais pour les étals est un problème réel au marché de Port Louis. Quel est votre avis ?
Oui, je le confirme. Quand j’étais à la tête du conseil, j’ai fait créer un sous-comité. Trop de bénéficiaires ne payaient pas. Cela représente un manque à gagner énorme pour la mairie. Dans certains cas, des gens n’ont pas payé pendant quatre ans ! Nous avons négocié avec eux et avons essayé de trouver des arrangements pour le remboursement. Saisir les tables, c’est vraiment le dernier recours.
C’est lorsque la mairie a essayé de retracer les mauvais payeurs que le trafic a été décou- vert. Il y a même un cas où un prête-nom aurait été utilisé…
Je ne peux confirmer ce cas. Je ne suis pas au courant. Cependant, je suis conscient que les moyens sont limités. La sous-location est difficile à prouver. C’est une pratique illégale. Mais la loi autorise un bénéficiaire de permettre à deux personnes de travailler avec lui. Si, entre eux, les gens paient pour travailler à cette table, nous ne le saurons pas. Par contre, dans le cas du bénéficiaire qui détient la table à son nom et le reçu au nom de quelqu’un d’autre, je peux dire que nous avons demandé un avis légal. C’est en train d’être étudié en ce moment.
Vous ne niez donc pas les pratiques douteuses ?
Nous n’avons pas de preuves. Et je n’ai aucun doute que le nouveau lord-maire pourra faire la lumière sur toute cette affaire.
La loi devrait-elle être revue ?
Nous suivons la loi. La mairie fait son travail comme il se doit. Par exemple, pour l’allocation des tables, un appel d’offres est publié dans le journal. Il y a ensuite un tirage au sort en présence de représentants de la police, d’huissier de justice ou encore du bureau de l’Audit.
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