«Ce serait bien si on pouvait former au moins 100 journalistes par année.» Faisant le bilan suivant la renaissance du Media Trust, lors d’un point de presse ce vendredi 30 juin, le chairman de cette instance affiche aussi ses ambitions pour l’avenir. Mais, déjà, Lindsay Rivière se targue d’avoir pu faire en sorte que 104 journalistes aient pu être formés en deux ans.

Après plus de 10 années dans l’ombre, c’est en 2015 que le board du Media Trust a été reconstitué. Pour le chairman, il faudra cependant davantage d’engagement de la part des entreprises de presse. «Nous avons souvent ressenti le manque de soutien de la part de la direction des entreprises de presse. Ces derniers ne contribuent pas plus activement aux activités et à l’épanouissement du Media Trust», a-t-il soutenu. 

Le Media Trust, souligne Lindsay Rivière, vise à assurer la formation des journalistes qu’ils soient débutants ou aguerris. Les grandes questions telles que la sécurité des journalistes, le droit d’accès ou encore la suspension sont également évoquées par cette instance. «Le Media Trust a toujours soutenu la presse», a-t-il fait ressortir. 

«Je tiens à dire que je suis très heureux car il n’y a eu aucune intervention des autorités dans le fonctionnement. Nous avons agi en toute liberté», ajoute Lindsay Rivière. Ce dernier a aussi tenu à saluer l’esprit d’équipe au sein du board. «Toutes les décisions ont été prises unanimement.» Le Board of Trustees, nommé en 2015, arrive au terme de son mandat. Le bureau du premier ministre devrait procéder à la nomination des représentants du conseil de direction de l’institution sous peu.

Lindsay Rivière espère que le nouveau board continuera dans la même direction avec notamment une formation plus assidue des journalistes. Pour ce faire, selon lui, il faudrait notamment augmenter le budget de cette instance. Celui-ci est fixé jusqu’ici à hauteur de Rs 3 millions. Mais «un budget aux alentours de  Rs 5 millions ou Rs 6 millions permettrait de mener à bien toutes les formations».