«Bizin amende nou la loi akoz sa p rann bann permi Environment Impact Assessment (EIA) caduc et sa p permet gouvernement fer bann dévlopman en outrance …» C’est ce qu’a déclaré Ian Jacob, membre de Rézistans ek Alternativ, lors de la conférence de presse du parti ce samedi 1^er juillet à Moka.

Le ministre des Terres et du logement, Showkutally Soodhun, a été pris pour cible. Les membres du parti estiment être «contre le modèle de développement à la Soodhun». Si le ministre avait affirmé que les développements ne sont pas au détriment de l’environnement ou de la population, Aisha Soogree, membre du parti, trouve que «cette affirmation est aberrante».

Selon Ian Jacob, la braderie des plages augmente de plus en plus. «Nous demandons à ce qu’au moins 28 % de nos plages restent publiques», a-t-il fait valoir. «Le concept hôtel pieds dans l’eau est saturé, il faut opter pour des styles décentralisés, plus inland. Nous proposons ainsi de construire des gites écologiques. Ce modèle sera plus soutenable», a-t-til poursuivi.

Aisha Soogree a également évoqué les projets d’aquaculture. Elle juge inacceptable de morceler la mer pour ce genre de projet. Selon elle, les projets de ferme aquacole doivent être gelés. «Nous demandons à ce qu’on fasse une évaluation des fermes,» affirme-t-elle. «Li ti pou bon ki BOI expliké lor retour lors investisman la kouma pou pasé. Si gouvernman décide aret prozé bann ferm akwakol, bann contribiab ki pou péy sa», martèle Aisha Soogree.

Autre sujet abordé : l’élection partielle du n^o 18. Ashok Subron, porte-parole de Rézistans ek Alternativ, demande au gouvernent de finaliser au plus tôt une date pour cette partielle.