Publicité

Quand le sexting s’invite dans un concours de beauté…

3 juillet 2017, 21:47

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Quand le sexting s’invite dans un concours de beauté…

C’est la saison des concours de beauté. Et, comme à chaque fois, elle arrive avec son lot d’histoires. Cette année, c’est Miss India Worldwide Mauritius, dont la finale a eu lieu le samedi 2 juillet à l’auditorium J & J à Phoenix, qui a ouvert le bal avec une affaire d’intimité qui existerait entre le coach et une des candidates.

Photos sexy, vidéos compromettantes… Un coach fitness et l’une des candidates de Miss India Worldwide Mauritius se sont laissé aller à leurs émotions et n’ont pas hésité à s’envoyer des messages coquins sur des réseaux sociaux. En effet, il semble que lors des séances de préparation, qui ont commencé il y a six mois, ils se sont rapprochés. Les deux ont commencé à échanger des messages via diverses plateformes sociales. Et petit à petit, leur relation a évolué. À tel point qu’ils se sont adonnés au sexting. Ils ont commencé à s’envoyer des photos sexy et des vidéos coquines.

«Il s’agit de leur vie privée et ils sont adultes»

Des messages explicites sur lesquels est tombé le copain de la candidate en question. Dans un accès de colère, il a tout publié en ligne. De son côté, l’organisateur de Miss India Worldwide Mauritius 2017 n’est pas resté insensible face à toute cette polémique. Le dimanche 2 juillet, le comité exécutif de la Cancer Association Mauritius (CANMA) s’est réuni pour discuter de ce cas de sexting.

Sollicité par l’express à l’issue de cette réunion, le président du CANMA, Raj Ramrachia, a indiqué qu’aucune action n’a été prise contre le coach. «Il s’agit de leur vie privée et ils sont adultes. Je n’étais pas au courant pour ces deux jeunes», affirme-t-il. Cependant, il a précisé que «bien que le principal concerné ait fait du bon travail, ses services ne seront plus retenus».

Contrat modifié

Le comité compte en parler à ses hommes de loi afin d’ajouter une clause dans le contrat des coaches, stipulant qu’il y aurait des conséquences s’ils sont impliqués dans de pareils cas, a ajouté le président. «Quand ma fille avait pris part à ce concours en Afrique du Sud en 2011, je n’étais pas d’accord. Un an plus tard, c’est moi qui l’ai introduit à Maurice. Maintenant, je ne vais pas tolérer que le nom de la compétition soit sali.»

Shalinee Peerthy, directrice nationale de Miss India Worldwide Mauritius, a tenu à rassurer que la catégorie fitness (NdlR, une des huit catégories dans laquelle prenaient part les 21 candidats) a été annulée lorsque cette affaire a éclaté. «Cela ne faisait que cinq semaines qu’on avait recruté ce coach. Pendant ces trois dernières semaines, il a travaillé dur avec les participantes.»

Shalinee Peerthy, directrice nationale de Miss India Worldwide Mauritius.

«Les gens en parlent, mais je ne sais pas à quel point c’est vrai. Si ce cas est avéré, c’est certes choquant», poursuit Shalinee Peerthy. Elle signale qu’une enquête sera menée pour faire la lumière sur cette affaire. D’ajouter qu’il est probable que cette information ait été rendue publique par jalousie.

Quid d’un éventuel favoritisme ? Shalini Peerthy est catégorique : «Les candidates sont évaluées sur six mois. Ce n’est pas le travail d’un soir… Il est impossible de parler de favoritisme», souligne-t-elle.

«Le coach n’aurait pas pu favoriser qui que ce soit car il n’est pas dans le jury»

Raj Ramrachia abonde en son sens. Le coach n’aurait pas eu son mot à dire lors de la tenue du concours, fait-il ressortir. «Il n’aurait pas pu favoriser qui que ce soit car il n’est pas dans le jury. Je ne sollicite jamais de coaches et de membres du comité organisateur pour siéger dans le jury.» La composition du jury reste secrète jusqu’au dernier moment. «Même Shalinee Peerthy ne sait pas qui siégera dans le jury», renchérit-il.

Quant à la candidate en question, assure-t-on, elle n’a pas été pénalisée lors de la sixième édition de ce concours. «Tout comme moi, le jury n’était pas au courant de la polémique. S’ils le savaient, ils auraient quand même jugé la candidate selon ses compétences.» Soulignons que la jeune femme n’a remporté aucun titre lors du concours.

Le coach crie au complot

Contacté par l’express, le coach se dit étonné et affecté par ces allégations. «Comment aurai-je bien pu favoriser une candidate alors que je n’étais pas un membre du jury ?» Selon lui, il n’a rien à se reprocher. «C’est un complot contre moi pour nuire à ma réputation. Dimounn zalou ou siksé. Tout le monde a une vie privée», a-t-il déclaré.


Prudence ailleurs

<p>Lady Joyce Bacha, présidente du concours Mrs Mauritius, ne cache pas son étonnement face à cette situation. <em>&laquo;Il peut y avoir des membres de l&rsquo;équipe mal intentionnés partout. Dans cette affaire, c&rsquo;est le coach qui est responsable, pas la fille. C&rsquo;est lui qu&rsquo;il faut sanctionner&raquo;,</em> fustige-t-elle.</p>

<p>Du côté de Miss Mauritius, l&rsquo;on explique qu&rsquo;il est tout à fait impossible qu&rsquo;un membre du comité soit aussi parmi le jury, justement pour ne pas encourager des comportements similaires. <em>&laquo;On a beau prendre toutes les précautions, mais finalement, avec la technologie, le contrôle à 100 % n&rsquo;est pas évident&raquo;</em>, fait-on remarquer. Mais si une personne dépasse les limites, les sanctions ne tarderaient pas.<br />
	&nbsp;</p>