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Facilités aux personnes à mobilité réduite: ce qu’en pensent les Mauriciens
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Facilités aux personnes à mobilité réduite: ce qu’en pensent les Mauriciens
Vendredi, alors qu’elle s’apprêtait à prendre l’avion, Ashley Jahier Balancy, qui se déplace en fauteuil roulant, se voit dire qu’elle ne sera pas autorisée sur le vol si elle voyage seule. Air Mauritius expliquant que des règlements très stricts sont appliqués au cas par cas pour les passagers à mobilité réduite. Ce qui pose la question des facilités, notamment en termes d’infrastructures, offertes aux personnes souffrant de handicaps physiques.
Kelly Newskee, 28 ans, secrétaire administrative
«Nous sommes tous des êtres humains et je trouve cela aberrant de traiter différemment les personnes souffrant d’un handicap. Ils ont autant de droit que n’importe quelle personne. J’ai appris l’épreuve qu’a endurée une jeune femme paraplégique à l’aéroport et c’est une honte pour notre compagnie nationale d’aviation.»
Vanessa Mangla, 31 ans, gérante de magasin
«Tous les êtres humains sont similaires. Nous ne savons pas ce que demain nous réserve. Nous pouvons nous retrouver dans les mêmes conditions, alors pourquoi traiter les gens avec un handicap différemment? Nous avons tous les mêmes droits.»
Tanween Moorebannoo, 27 ans, responsable de magasin
«En tant qu’êtres humains, nous sommes tous égaux et avons les mêmes droits. Tout le monde mérite d’être traité sur un pied d’égalité. Que ce soit une personne avec un handicap ou une personne sans fauteuil.»
Carinna Lido, 31 ans, directrice d’une compagnie de sécurité
«Je pense que tout le monde a les mêmes droits dans ce pays. C’est souvent nous, les gens dits ‘normaux’, qui avons un regard différent sur les gens qui ont un handicap. Je crois qu’il faut avant toute chose changer notre façon de penser. Il faut que nous respections encore plus ces gens. De toutes les manières, ils sont des êtres humains, comme nous. Alors, il ne faut arrêter de porter des jugements sur les autres.»
Anonyme
«Je n’ai pas honte de le dire : les gens sont devenus trop prétentieux et trop égoïstes de nos jours. Chacun ne pense qu’à soi, alors comment voulez-vous qu’ils se soucient des autres? C’est triste de voir comment certaines personnes sont traitées. Personne n’aurait aimé traverser ce que les gens handicapés endurent. C’est ainsi que les gens auraient dû penser avant de porter un jugement sur leurs prochains. Je peux juste dire que c’est triste…»
Lindsay Quirin, 57 ans, employé à innodis
«Est-ce que nous aurions aimé que les gens portent un jugement sur un membre de notre famille souffrant d’un handicap? Non. Alors je pense que les gens devraient avoir cette pensée en tête. Au lieu de juger, il faudrait justement aider ces gens qui souffrent d’un handicap. Les aider à arriver. Ils n’ont pas demandé à être ainsi et n’oublions pas que cela peut arriver à n’importe qui.»
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