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St-Hubert: bâtisseur de Paix pour l’avancement du quartier
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St-Hubert: bâtisseur de Paix pour l’avancement du quartier
Initier les habitants de St-Hubert à l’alphabétisation pour leur donner un but et les aider à améliorer leur qualité de vie. C’est l’objectif de Bâtisseur de Paix fondée par Pascale Desveaux en 2001.
C’est en 1999, grâce au père Jean Maurice Labour, que ce projet pour les jeunes a été mis en place. Il voulait surtout faire quelque chose pour les filles. Et à ce moment-là j’ai commencé à sillonner la région pour savoir ce qui pouvait intéresser les filles. Elles voulaient apprendre à coudre et à lire. Donc, avec une amie, on a commencé à les aider trois fois par semaine dans un premier temps», raconte Pascale Desveaux, qui s’est depuis consacrée à l’objectif de l’organisation non gouvernementale (ONG).
Malheureusement, l’intérêt de ces filles ne durait pas longtemps. Elles se désintéressaient vite et étaient irrégulières. «Ensuite, on a vu que c’était plutôt les femmes mariées et un peu plus âgées qui voulaient apprendre. Et il y avait beaucoup d’enfants qui traînaient les rues au lieu d’être à l’école. À chaque fois qu’on leur demandait pourquoi ils n’étaient pas en classe, ils nous sortaient toutes sortes de prétextes.
Coup de pouce
«À la fin on a réalisé que les parents et les familles étaient tout autant responsables de ce manque d’intérêt. Ils étaient peu à connaître la valeur de l’éducation», explique notre interlocutrice. «C’était tout un travail à faire pour les encourager à se tourner vers nous.» Petit à petit, entourée de son personnel, Pascale Desveaux réussit à convaincre les gens en les invitant à visiter les lieux.
Aujourd’hui, Bâtisseur de Paix compte un personnel de 15 membres. Au fil du temps, l’ONG agrandit son service et met en place une crèche et une école maternelle, afin de donner un coup de pouce aux parents de la région. «La plupart des familles sont très modestes. Donc, on leur offre un service. Bien sûr, ce n’est pas gratuit, mais elles paient moins cher qu’ailleurs», explique notre interlocutrice.
Les cours d’alphabétisation sont complètement gratuits. Par contre, la crèche et l’école sont payantes. Les parents déboursent Rs 500 par mois. Par ailleurs, ils ne contribuent que pendant dix mois, c’est-à-dire que les mois de novembre et décembre sont gratuits. L’école offre aussi des repas, petit déjeuner, déjeuner et un goûter aux enfants tous les jours. Après les repas, le personnel donnent un bain aux plus petits.
Quant à la maternelle, les parents fournissent déjà la nourriture de leur progéniture mais tout le matériel scolaire est gratuit. L’école encadre les élèves pour toutes les nécessités. «Ce n’est qu’en janvier et février qu’on demande aux petits d’apporter un légume ou un fruit pour leur enseigner le partage. Aussi, cela aide les enfants à communiquer avec leurs parents. Même pour les fêtes, on encourage les enfants à créer de petits présents avec des boîtes et de la peinture.»
L’école offre aussi un soutien aux parents. Les enseignantes et la fondatrice n’hésitent pas à intervenir pour améliorer le lien entre parents et enfants.
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