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Meurtre à Flacq: le fils de 11 ans a vu toute la scène…
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Meurtre à Flacq: le fils de 11 ans a vu toute la scène…
Leur fils aîné, âgé de 11 ans, a été témoin de la scène. C’est lui qui a cherché de l’aide auprès des proches de la femme. Anju Umawatee Somrah, mère de quatre enfants, âgée de 34 ans, a été poignardée par son époux, Sudhir Somrah, dimanche 9 juillet à St-Rémy, Flacq. Or, elle avait un protection order contre lui. Elle était déjà morte avant que n’arrivent les secours.
Ce drame aurait pu être évité. C’est ce que soutiennent les proches d’Anju Umawatee Somrah. «On a dû défoncer la porte pour accéder à l’intérieur. Sudhir l’avait fermée à clé», dit la mère de la victime, Mala Kashinath. «Il tenait un couteau alors que ma fille était allongée dans une mare de sang sur le lit. Elle était déjà morte et son époux voulait se mutiler. Je lui ai arraché le couteau des mains, mais il a résisté et a voulu continuer à poignarder ma fille. Monn dir li mo tifi inn fini mor aster ki to pu kontiné piké ?» dit-elle, la voix cassée par l’émotion. Les voisins de la victime auraient par la suite malmené Sudhir Somrah avant que la police n’arrive.
C’est vers 17 heures que Sudhir Somrah, un électricien qui travaille à son compte et effectue aussi de menus travaux de maçonnerie, est arrivé à St-Rémy. Il était à motocyclette. Il s’est arrêté pour acheter des gâteaux à ses enfants ainsi qu’un couteau. Cela au vu de ses voisins. Toutefois, ces derniers ignoraient ses intentions. Il s’est ensuite rendu chez la victime qui louait une maison à quelques pas de chez ses parents. Le couple s’était séparé il y a trois semaines et Anju Umawatee Somrah avait quitté le toit conjugal à Terre-Rouge avec ses enfants. Elle avait aussi quitté son emploi de cuisinière dans un snack pour travailler comme vendeuse dans un magasin à Flacq. Et, dans ses heures perdues, elle aidait son père au marché de la localité.
Selon les sources, dimanche, elle n’était pas chez elle lorsque son mari est arrivé. Après avoir vu ses enfants, Sudhir Somrah leur aurait dit qu’il était aussi venu pour leur mère qui était au travail. Mais dès qu’elle est arrivée, il l’aurait enfermée avant de la poignarder au cœur et au ventre.
Dispute…
Selon les dires, Anju Umawatee Somrah avait décidé de mettre fin à sa relation avec le présumé meurtrier au bout de 14 ans de mariage car elle n’en pouvait plus des coups. «Elle avait porté plainte une énième fois à la police et son époux avait été arrêté. Il était on remand jusqu’à ce que ses proches payent sa caution», raconte Vidya Kowlessur, l’oncle de la victime.
Après chaque dispute, les proches d’Anju Umawatee Somrah lui demandaient de quitter son époux, mais elle lui pardonnait et disait à qui voulait l’entendre «mo destin sa, ki mo pu fer ?»
Lorsqu’elle s’est décidée à le quitter, elle aurait préféré ne pas se réfugier chez sa mère. «Elle savait que son époux viendrait y faire du désordre. Elle a loué une maison en attendant de construire la sienne. Elle avait déjà entrepris des démarches auprès de la NHDC et attendait le feu vert», raconte son oncle.
Du reste, on qualifie la victime de femme de déterminée. Elle travaillait dur pour subvenir aux besoins de ses enfants, confie Vidya Kowlessur. «Elle ne montrait jamais qu’elle avait des soucis et était toujours joviale. Elle était aimée de tous» raconte-t-il.
Sudhir Somrah n’aurait, lui, pas supporté que son épouse le délaisse alors qu’elle «se débrouillait toute seule», souligne un proche de la victime.
Depuis ce drame, les proches de la jeune femme ainsi que le village de St-Rémy sont en émoi. «On entend de nouveaux crimes tous les jours. La loi devrait être plus sévère. Lapolis bizin gété komié dimoun sorti lor kosyon apré ki zot inn komet violans ek sa fini en krim. Maurice n’est plus un paradis…», soutient l’oncle de la victime.
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