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L’ICAC interpellée sur des confirmations express à la MRA

12 juillet 2017, 17:43

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L’ICAC interpellée sur des confirmations express à la MRA

Y a-t-il eu tentative de dissimulation (cover-up) dans le cas d’une plainte faite à la commission anticorruption, portant sur la confirmation de certains fonctionnaires de la Mauritius Revenue Authority (MRA) ? C’est la question que se pose Narendranath Gopee, président de la Federation of Civil Service and Other Unions (FCSOU). Il était face à la presse, aux côtés de Jean Claude Jonckeer, président de la MRA Staff Association, à Port-Louis, ce mercredi 12 juillet. 

En effet, une plainte a été logée à l’Independent Commission against Corruption (ICAC) après que des officiers ont été confirmés à leur poste six mois suivant leur prise de fonction. Ce, alors que selon la pratique officielle, la confirmation survient après douze mois. «C’est très grave, si de hauts-cadres sont impliqués. Si cela s’avère, il faut que ces derniers passent devant un comité disciplinaire, tout comme c’est le cas pour les autres officiers», a affirmé Narendranath Gopee. La FCSOU enverra une correspondance à l’ICAC pour s’enquérir de la situation et l’évolution de l’enquête. 

Le président de la MRA Staff Association s’est, pour sa part, attardé sur le rapport salarial dont la sortie est prévue pour bientôt. «C’est une occasion unique pour corriger les anomalies. Ce, tout en tenant compte de la productivité des officiers. Pour l’année financière 2016 – 2017, les officiers de la MRA ont rapporté Rs 76 milliards dans les caisses de l’Etat. Sans compter que durant ces trois dernières années, la productivité nette a été de 12 %», a fait ressortir Jean Claude Jonckeer. 

Autres réclamations : le remboursement des frais encourus par des officiers qui ont fait coudre leurs uniformes à leur propre frais (car, ils n’ont pas eu leur uniformes de la MRA depuis trois ans). Le syndicat demande aussi à ce que la direction de la MRA revoit leur police de transfert, la transparence dans les exercices de promotion, le remboursement des heures supplémentaires non-payées, et la réintroduction des rights of appeal.