Il a invoqué le secret professionnel. C’est la raison pour laquelle Kavi Ramano, notaire dans les procédures de transfert des actifs de l’ex-BAI, a demandé de témoigner à huis-clos devant la commission d’enquête sur Britam, ce mercredi 12 juillet.

«Je suis là pour aider la commission dans la mesure du possible mais il faut que je vous informe que selon l’article 34 (c) du Notary Act, je suis tenu au secret professionnel. Sauf si mon client me donne la permission de divulguer des informations», a soutenu Kavi Ramano.

Un argument qui n’a, toutefois, pas fait l’unanimité. En effet, l’ex-juge Bhushan Domah, président de la commission, a voulu comprendre qui était le client de Kavi Ramano pour déterminer si ce dernier aurait formulé quelque objection à une audition publique de ce dernier.

«Dans la pratique notariale, il n’y a pas qu’un seul client. Pour nous, les deux parties sont clients.» Face à cela, Bhushan Domah a insisté pour connaître les noms des clients. Ces derniers ont dû ou devront déposer devant la commission. «Nous n’avons reçu aucune objection», a-t-il avancé. La commission fera part de sa décision avant le lundi 17 juillet, soit le jour où Kavi Ramano se présentera à nouveau.

Kavi Ramano a, également, été appelé à remettre une série de documents entourant le transfert des actions de Britam Kenya à la compagnie Plum Holdings au Kenya. Ces documents incluent des relevés d’Escrow account ou encore des échanges d’e-mails entre les parties concernées.

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