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Bambous: un incendie détruit presque tous les biens de la famille Dassyne
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Bambous: un incendie détruit presque tous les biens de la famille Dassyne
La famille Dassyne est dépitée et désemparée après qu’une partie de sa maison a été détruite par les flammes. C’est un nouveau coup dur pour cette famille. En effet, depuis deux mois, son beau-frère, Jagessur Ramkissoon, est porté disparu en mer.
Ils sont six dans cette famille à occuper une maison, la mère, ses trois fils, l’épouse de l’un d’eux et leur enfant de quatre ans. Ils vivent à quelques mètres du cimetière de La Ferme à Bambous. Lundi dernier, le feu s’est déclaré dans leur maison et a tout ravagé.
Au moment où nous leur rendons visite, l’odeur âcre de brûlé et de fumée est encore très présente dans la maison et toute la famille s’affaire à nettoyer les dégâts. Par chance, le jour du sinistre, aucun membre de la famille n’était présent dans la maison – ce qui est contraire aux habitudes – évitant ainsi d’ajouter une victime aux dégâts matériels.
«J’étais au travail quand l’un de mes frères m’a appelé pour me dire que la maison était en feu», raconte Gungeham Dassyne, l’aîné de la fratrie et le père de l’enfant. «Il n’y avait personne là heureusement. Quand je suis arrivé, le feu avait déjà été éteint par les voisins.»
Le père de famille ne tarit pas d’éloges envers ses voisins qui sont intervenus immédiatement pour circonscrire l’incendie. Les pompiers, selon leurs dires, sont arrivés juste après que le feu a été maitrisé. L’incendie se serait déclenché, selon Gungeham Dassyne, dans le couloir de la maison où des lampes de prières étaient entreposées. Il s’est ensuite propagé dans la chambre attenante et dans le salon.
Une fois de plus, dans son malheur, la famille a eu un peu de chance puisque la cuisine a été épargnée par les flammes, évitant que la bonbonne de gaz n’explose. Néanmoins, les dégâts matériels sont conséquents. Lits, armoires, fauteuils, sofa, télévision ont été détruits. Les murs sont recouverts de suie et le système électrique est hors service, les câbles ayant été touchés par le feu.
«Nous n’avons plus grand-chose maintenant. Presque tout ce que nous avions comme biens est parti en fumée», ajoute le père de famille accablé. «C’est dur de devoir recommencer à zéro du jour au lendemain. Je ne peux même pas dormir là en raison de cette odeur tenace de brûlé.»
Pour le moment, les membres de la famille Dassyne sont hébergés par des proches. Mais ils auraient voulu pouvoir se réinstaller dans leur maison.
«C’est difficile pour nous de l’envisager actuellement. Pour pouvoir sortir la tête hors de l’eau, il nous faudrait de l’aide», souligne Preety Dassyne, la mère de l’enfant.
Selon Gungeham, la police et les pompiers ont examiné la maison pour vérifier l’ampleur des dégâts et aussi pour les besoins de l’enquête. Mais pour le moment, cette famille ne sait où se tourner pour obtenir un soutien.
«Des gens nous ont dit qu’il nous faudrait des attestations de la police mais lorsque nous avons contacté les policiers, ils ont dit que sans mort, ni blessé, ce serait difficile de se faire dédommager», ajoute le père de famille. «Nous avons vraiment besoin d’aide, à commencer par le nettoyage des murs.»
La famille Dassyne fait appel à la solidarité des Mauriciens pour les aider à entrevoir une lumière au bout du tunnel.
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