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Les nouveau-nés ont plus de chance de survie mais…

17 juillet 2017, 05:45

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Les nouveau-nés ont plus de chance de survie mais…

L’année dernière, 154 bébés ont perdu la vie. Un nombre en baisse comparé à 2015, où 173 nouveau-nés étaient décédés. Cest ce qu’indique Statistics Mauritius. Une tendance à la baisse que note également l’Organisation des Nations unies. Dans son dernier rapport intitulé The UN Inter-agency Group for Child Mortality Estimation, elle révèle que de 1960 à 2015, le taux de mortalité infantile a chuté de 56 %.

Selon Vidya Charan, directrice exécutive de la Mauritius Family Planning Welfare Association (MFPWA), la régression du taux de mortalité infantile est due à plusieurs facteurs. De nos jours, aucun bébé ne meurt de famine à Maurice. Les parents sont également en mesure d’assurer un suivi de la grossesse, que ce soit dans le privé ou dans le public. Ils ont les moyens financiers pour subvenir aux besoins de l’enfant. Ce qui fait qu’il y a une amélioration dans la qualité de l’alimentation et l’espérance de vie. «Il n’y a pas de doute que le pays dispose maintenant d’un service de santé préparé à toute épreuve, que ce soit dans le secteur public ou privé», a-t-elle déclaré.

La directrice exécutive de la MFPWA concède toutefois qu’il y a un problème au niveau du taux de fertilité, également en baisse dans le pays. Cela est dû principalement à un changement dans le mode de vie de la population. «De nos jours, les gens préfèrent se concentrer sur leurs études, leur travail et sur leur stabilité financière. Ils se marient à un âge tardif», souligne-t-elle. D’autres facteurs comme l’endettement et l’usage des contraceptions y sont également associés.

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