(Mise à jour) Rebondissement lors de l’audition de Siddick Islam, alias Ti Ner. Prenant tout le monde de court, le caïd a affirmé qu’il ne voulait plus se prononcer sur le trafic de drogue devant la commission. «Mo pa pou dir narnyé…» a-t-il affirmé à Paul Lam Shang Leen et à ses assesseurs. Avant de continuer son grand déballage…

Il était pourtant là pour témoigner. Mais au beau milieu de l’exercice, Siddick Islam s’est rétracté. «Ce n’est pas cela que j’ai demandé», a-t-il dit. Et d’ajouter : «Mo pa pou dir narnyé lor mo réso… mo pou ékrir enn let ofisiel.»

Au début de l’audition, le trafiquant avait commencé par incriminer l’avocat Raouf Gulbul. Il a expliqué que certains avocats ont été malhonnêtes envers lui. «Zot pran kass zot pa pran mo case», a-t-il soutenu. 

Ti Ner a cité, entre autres, les noms de Roshi Bhadain et de Raouf Gulbul. Soulignant : «Éna avoka ki pross avek juge.» Il a aussi allégué que «Roshi Bhadain a pris Rs 300 000, apré linn al enn sel alé». À cela, l’ancien juge Paul Lam Shang Leen lui a lancé : «Mo konpran ou amer mé ou pa kpav servi platform commission pou dir kitsoz kont avoka ou’nn swazir.»

Siddick Islam a par la suite fait de graves allégations contre le surintendant Sharir Azima. Dans la foulée, le caïd a précisé qu’il ne voulait pas de représailles envers ses proches, «sirtou mo madam». 

L’audition se poursuit à huis clos.