Le Mauritius Turf Club (MTC) a moyennement apprécié le point de presse de son président, ce vendredi 21 juillet, à l’hôtel St Georges. Mukesh Balgobin y a notamment fait des déclarations controversées. Et le Club n’a pas tardé à réagir, se dissociant de ses propos.

«Le Mauritius Turf Club a pris connaissance des propos tenus par M. Mukesh Balgobin en tant que CEO de MBL Limited dans une conférence de presse, ce matin, à l’hôtel St George. M. Mukesh Balgobin n’a pas été mandaté par le conseil d’administration du MTC pour avancer les propos tenus concernant le Club ; en conséquence, le conseil d’administration se dissocie des propos tenus lors de cette conférence de presse», peut-on lire dans un communiqué publié sur le site du MTC cet après-midi.

Mukesh Balgobin a, lui, avancé qu’une décision sera prise à la prochaine réunion du conseil d’administration du MTC. «Le MTC ne s’est pas encore décidé sur les actions que nous prendrons. Mais ce sera fait la semaine prochaine lors de la réunion du conseil», a affirmé Mukesh Balgobin, ce vendredi.

Le président du MTC a expliqué que même si les amendements à la Gambling Regulatory Authority Act ont été votés au Parlement, ceux-ci n’ont pas encore été «gazetted», la présidente de la République n’y ayant pas apposé sa signature. «Nous pouvons encore faire quelque chose si tous les stakeholders s’y mettent», insiste Mukesh Balgobin.

Lors de son point de presse, Mukesh Balgobin est aussi revenu sur ses démêlés avec la Mauritius Revenue Authority (MRA). «Je vous pose une question : pourquoi est-ce que j’ai autant d’ennuis depuis que j’ai assumé les fonctions de directeur du MTC ? Pourquoi est-ce que deux compagnies qui marchaient jusqu’ici très bien ont soudainement été mises sous receivership ?»

Il clame qu’«on» lui aurait offert des millions pour «rester tranquille» dans l’affaire SMS Pariaz. En sus, il fait part d’une vendetta politique contre son fils depuis que ce dernier a déserté le MSM.