Résumé

 The Last Knight fait voler en éclats les mythes essentiels de la franchise Transformers, et redéfinit ce que signifie être un héros. Humains et Transformers sont en guerre. Optimus Prime n’est plus là… La clé de notre salut est enfouie dans les secrets du passé, dans l’histoire cachée des Transformers sur Terre. Sauver notre monde sera la mission d’une alliance inattendue : Cade Yeager, Bumblebee, un Lord anglais et un professeur d’Oxford. Il arrive un moment, dans la vie de chacun, où l’on se doit de faire la différence. Dans Transformers: The Last Knight, les victimes deviendront les héros. Les héros deviendront les méchants. Un seul monde survivra : le leur… ou le nôtre.

La note : 1/10

Par où commencer ? Pour être le plus direct possible, Transformers -The Last Knight est sans doute l’un des pires films de l’année ; 2 h 29 minutes d’un délire visuel totalement vide de sens. Un énorme gâchis.

Soyons honnêtes, personne ne regarde un film de Michael Bay, et encore moins un Transformers, en s’attendant à voir quelque chose de particulièrement bien écrit, bien joué et bien réalisé. Certes, Bay fait normalement bien les choses pour ce qui est de l’aspect visuel de ses films (certains d’entre eux ressemblent d’ailleurs plus à des pubs version longue qu’à des œuvres cinématographiques) en négligeant un peu d’autres aspects tels que le scénario ou les dialogues. Sauf que là, il touche le fond car, même visuellement, rien n’a de sens. On dirait que le réalisateur a fait une liste de plans qu’il trouvait sympas (le héros regardant le coucher du soleil au milieu d’une casse de voitures, l’armée américaine déployant ses nouveaux petits sous-marins, des enfants jouant dans un stade en ruine, les héros de la table ronde luttant aux côtés d’un dragon robot !) et a juste essayé de trouver des prétextes scénaristiques pour justifier l’existence de ces séquences. Mais le souci, en dehors du scénario dont nous parlerons plus bas, c’est que ces séquences qui auraient pu être intéressantes, sont totalement gâchées par le montage ; les plans se suivent et s’enchaînent à une vitesse frénétique, passant d’un personnage à un autre, d’un point de vue à un autre, sans aucune cohérence. Et c’est pire pour les scènes d’actions qui en deviennent totalement incompréhensibles. Dès lors, le seul réel attrait de la franchise «Transformers» (les combats entre robots) disparaît, ne laissant qu’un ramassis d’idioties débitées par des personnages qui ne sont, au mieux, qu’un recyclage de clichés vus des millions de fois au cinéma.

Rien ne peut sauver le naufrage tragique qu’est Transformers – The Last Knight, pas même le charisme de Mark Walhberg (qui est totalement inexistant ici) ou le talent d’Anthony Hopkins (qui fait le strict minimum, voire moins, dans le rôle d’un Lord anglais qui semble ne pas avoir toute sa tête). Les autres personnages sont, eux, une liste des pires stéréotypes du cinéma américain : le black de service qui sert aussi de comique de service, la jeune fille brillante mais seule au monde, la belle anglaise qui prend le héros de haut avant de réaliser qu’il est extraordinaire ou encore le militaire dur à cuire qui accepte ses torts au final. Bref, une vraie séance de torture.

Tout ce beau monde (accompagné d’un majordome robot ninja schizophrène !) vivote pendant 2 h 29 minutes au rythme d’un scénario qui n’en est pas vraiment un : les motivations des personnages n’ont pas de sens, l’histoire est totalement incompréhensible, les dialogues sont idiots et toutes les vannes tombent à plat. Bref, c’est une vraie tragédie. À éviter absolument.

Fiche technique

Titre original : Transformers – The Last Knight

Genre : Action, Science-Fiction, Aventures

Durée : 2 h 29 De : Michael Bay Avec : Mark Wahlberg, Laura Haddock, Anthony Hopkins, Jerrod Carmichael Salles : MCine Trianon, Flacq

En salles

Wonder Woman

 L’histoire en une ligne : La jeune Diana, princesse des Amazones, quitte l’île paradisiaque de Themyscira pour le monde extérieur afin de tenter de mettre fin à la Première guerre mondiale… Genre : action, aventures, super-héros

 Durée : 2 h 20 De : Patty Jenkins Avec : Gal Gadot, Chris Pine, Robin Wright, Danny Huston, David Thewlis, Connie Nielsen, Elena Anaya

Salles : MCiné Trianon, Flacq.

Moi moche et méchant 3

L’histoire en une ligne : Gru se retrouve une nouvelle fois dans une situation cocasse lorsqu’il découvre qu’il a un frère jumeau, Drew, qui est en tous points meilleur que lui, sauf en matière de méchanceté…

 Genre : animation, famille, comédie

Durée : 2 h 10 De : Pierre Coffin, Eric Guillon & Kyle Balda Avec : les voix françaises de Gad Elmaleh, Audrey Lamy, David Marsais, Arié El- maleh

Salles : Star Caudan, La Croisette, Bagatelle

Spider-Man: Homecoming

L’histoire en une ligne : Si après ses débuts spectaculaires dans l’équipe d’Iron Man lors de la confrontation entre Avengers le jeune Peter Parker est convaincu d’être passé à un niveau supérieur, il est très vite rattrapé par la réalité…

 Genre : Super-héros, aventures

 Durée : 2 h 15 De : Jon Watts Avec : Tom Holland, Michael Keaton, Jon Favreau, Zendaya, Donald Glover, Tyne Daly, Marisa Tomei, Robert Downey Jr.

Salles : Star Caudan, La Croisette, Bagatelle