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Escroquerie alléguée : deux amis se déchirent pour un contrat de Rs 360 000

22 juillet 2017, 01:31

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Escroquerie alléguée : deux amis se déchirent pour un contrat de Rs 360 000

Qui dit vrai ? Michaël Lavigilante soutient avoir été berné par son ami, avec qui il avait contracté un partenariat. Or ce dernier affirme le contraire…

Ils étaient amis. Associés en affaires. Aujourd’hui, Michaël Lavigilante et Cédric se regardent en chiens de faïence. Et ont tous deux porté plainte à la police l’un contre l’autre… À l’origine de cette mésentente : un contrat de Rs 360 000.

Tout aurait commencé en janvier, raconte Michaël Lavigilante. Il possédait une société de contracting pour la construction et la soudure. Ayant rencontré quelques difficultés, il a dû mettre la clé sous le paillasson. «J’avais des contrats mais je ne pouvais plus les prendre au nom de ma société car j’avais eu des problèmes de retour fin 2016.» L’entrepreneur aurait alors décidé de solliciter l’aide de son ami Cédric, qui possède une compagnie similaire. «Il n’avait pas de contrat. Cela tombait bien pour lui.»

Les deux hommes auraient trouvé un accord. Michaël raconte qu’il a fait de sorte à ce que Cédric décroche le contrat à son nom. «C’était un contrat qui valait Rs 360 000.» Il était prévu que Michaël et Cédric se partagent les gains. «Je payais les employés entre-temps, les charges de la location des voitures me revenaient également, mais je lui faisais confiance.»

Or, en avril, Cédric aurait décidé de rompre leur partenariat. C’est alors que commencent les ennuis. «Il me devait de l’argent, notamment ce que j’avais investi. J’ai des preuves, des factures de ce que j’ai dépensé lors de notre partenariat.» 

Chèque en bois 

Il avait été convenu que Cédric le rembourse une fois le travail accompli. Le contrat a été rempli il y a deux semaines. «J’en ai eu vent car c’est moi qui lui ai fait décrocher ce contrat.» Lorsqu’il aurait confronté son ami, ce dernier lui aurait dit qu’il lui remettrait une partie de ce qu’il lui devait, soit Rs 75 000. Michaël devait récupérer le chèque le 11 juillet. «La osi li ti pé négosié, pé dir mwa li pou donn zis Rs 50 000. Mo’nn dir li mwa osi mo éna det.»

Or, Michaël tombe des nues lorsqu’il se rend à la banque, chèque en poche. Il s’avère que celui-ci est en bois… Il aurait tenté de prendre contact à plusieurs reprises avec Cédric, ce dernier restera injoignable. Notre interlocuteur confie qu’il a appelé la sœur de son ami, qui agit comme secrétaire de la compagnie. «J’ai utilisé des mots forts, dans la colère.» 

Peu après, Cédric portera plainte contre Michael au poste de police de Pointe-aux-Sables.