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Bâtiments sans certificat : les recommandations de la Fire Safety Division ignorées

22 juillet 2017, 11:05

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Bâtiments sans certificat : les recommandations de la Fire Safety Division ignorées

«S’ils avaient apporté les modifications requises, ils nous auraient recontactés pour obtenir le certificat de sécurité incendie.» Depuis mercredi 19 juillet, des employés de la Fire Safety Division (FSD) du Mauritius Fire and Rescue Service (MFRS) visitent les édifices publics qui ne détiennent pas de fire certificate, bien qu’une demande initiale ait été faite par leurs propriétaires. Le but des inspections : vérifier si les recommandations faites à l’issue de la première visite de la FSD ont été respectées. «Nous estimons que bon nombre d’entre eux n’ont toujours pas fait le nécessaire. On va leur envoyer un rappel», explique-t-on.

Selon un rapport paru le samedi 15 juillet, sur 1 164 bâtiments publics, seuls 115 ont reçu le certificat de sécurité incendie, tandis que 54 autres possèdent un fire clearance. Mais ce sont 995 bâtiments qui ne possèdent pas l’attestation de sécurité en matière d’incendie. De ce fait, le MFRS a expédié des lettres aux secrétaires permanents des différents ministères. Il leur avise de faire une demande pour obtenir un fire certificate pour tous les bâtiments qu’ils gèrent.

Pourtant, les officiers de la FSD sont à pied d’œuvre. «On reçoit chaque mois 300 demandes et on les traite dans le délai prescrit, soit de cinq jours», déclare une source. Sollicité par l’express, le Deputy Chief Fire Officer Ashok Kehlary indique que les bâtiments publics reçoivent annuellement la visite de la FSD. «Quand on va faire des inspections, on demande aux propriétaires de faire leur demande pour le certificat de sécurité incendie. Il y va de leur responsabilité », déclare-t-il.

Toutefois, le manque de personnel limite le nombre de suivis. «Cela dépend de la dimension du bâtiment. Ils ne sont que trois éléments pour effectuer ces visites. À moins que l’on augmente le nombre d’employés qui se rendent sur le terrain, cela prendra du temps», confie-t-on.

Par ailleurs, outre les bâtiments publics, ceux du privé sont concernés par ces inspections. Ashok Kehlary souligne que ceux-ci sont inspectés selon un calendrier établi.

La FSD procède selon différentes catégories d’activités. Notamment des boîtes de nuit et des maisons de retraite. Les officiers vérifient si les mesures relatives à la sécurité sont toujours en place. «On ne peut visiter tous les bâtiments du privé chaque année. Il y a donc un programme qui est mené dans le courant de l’année», affirme-t-il. «On fait de notre mieux malgré un effectif restreint.»