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[Vidéo] Dans les coulisses du Casela World of Adventures

22 juillet 2017, 22:11

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[Vidéo] Dans les coulisses du Casela World of Adventures

Six heures. Le soleil pointe à peine le bout de son nez. L’heure est matinale, certes. Mais Merlette Bojan, Pravin Choytun, Rishi Champa, Paula Pierre-Louis, Josué Napanahani sont, eux, déjà en poste. Ils font partie des quelque 400 employés que compte le Casela World of Adventures.

Cela fait deux ans que Merlette Bojan s’occupe de la volière no. 3. Ses compagnons : aras, mouettes, perruches à tête prune, touracos… En tout, elle a 72 oiseaux de diverses espèces sous sa responsabilité. Sa tâche : prendre soin d’eux. Cela passe, entre autres, par un nettoyage de la cage. Munie d’une lance et d’un balai, elle s’applique, le sourire aux lèvres.

Merlette Bojan, employée au parc depuis huit ans, sort ensuite des feuilles de palmier qu’elle dispose sur des branches dans différent recoins de la grande cage. «C’est un enrichissement pour eux, ils jouent avec et parfois ils font leur nid», explique-t-elle.

Jouer, c’est très bien. Manger, c’est mieux. Et après avoir débarrassé les restes de nourriture que ses petits protégés à deux pattes ne mangeront pas, Merlette Bojan disperse des graines dans de grands plateaux.

Les aras, eux, ont droit à des graines de badamier. Elle n’aura pas à les appeler deux fois. Tous se ruent sur elle. Elle leur tend des graines. Son préféré vient, lui, se poser sur son bras. Il sait qu’il sera le plus gâté. Il a même droit à un bisou sur le bec !

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Un amour de girafe

Les oiseaux ne sont toutefois pas les seuls à avoir faim. Les girafes aussi s’impatientent. À la vue de Pravin Choytun, elles commencent à s’agiter. Ces Sud-Africaines – il y a six femelles et 2 mâles – savent qu’il va bientôt les libérer de leur enclos…

Tagada, le plus grand, a 6 ans et mesure environ 3 m 50. Caramel, le petit dernier, a 4 ans et mesure 3 mètres. À leurs côtés, Pravin Choytun passerait presque pour un nain. En sachant que les girafes mâles, peuvent atteindre entre 5 mètres et 6 m 50, et les femelles, 5 à 6 mètres.

Il n’y aura pas de ruade lorsqu’il ouvre enfin la porte. Ce n’est pas pour rien qu’on dit de la girafe qu’elle est gracieuse. Un petit coup d’œil à gauche, un autre à droit, et les voilà qui déambulent tranquillement.

50 kg de luzerne et de Horse Feed suffisent pour les 8 géants tachetés. Pravin Choytun, qui travaille au parc depuis sept ans, s’occupe de les nourrir. Un moyen infaillible de savoir quand ils sont malades : la perte d’appétit. Deux petites pièces ont été emménagées dans l’enclos afin de les séparer du troupeau. Les soigneurs ne les reverront à la plateforme que lorsqu’ils seront guéris. Justement, comment le savoir ? «Tout est basé sur l’observation», indique Sandrine de Chalain, alias Madame girafe, qui travaille dans le safari depuis 2 ans et demi.

Excusez notre curiosité, mais… comment on fait pour faire avancer des girafes ? Parce que vu de tout là-haut, les humains, c’est tout petit… Sandrine de Chalain et Pravin Choytun se servent en fait de bâton pour mener les girafes à la plateforme. Ils tapent dans l’herbe, tant pour les faire obéir que pour se protéger d’éventuels coups de patte !

Habituées au train-train quotidien, les girafes connaissent déjà le chemin. Elles suivent docilement Pravin Choytun. Leur pelage fauve marqué de larges taches brunes se fondant dans la masse d’arbres tandis qu’ils se mettent en route pour accueillir les visiteurs qui viendront les contempler. Une fois arrivées à la plateforme, elles se dispersent. Mais restent toutefois sous les yeux protecteurs de Tagada. Le goinfre du troupeau n’en est pas moins le mâle dominant.

Pour le moment, pas de visiteurs en vue. Les soigneurs peuvent en profiter pour se laisser aller à des petites gâteries, des caresses… Le regard attendri posé sur les mammifères ruminants, Sandrine de Chalain confie : «Les girafes sont mes préférées, elles sont silencieuses, c’est comme regarder un aquarium, ça apaise.»