D’un côté, une femme accuse le ministre de la Bonne gouvernance de la harceler. De l’autre, Sudhir Sesungkur dit ne pas être au courant de cette affaire.

Sans compter les infos qui stipulent que c’est la femme en question qui enverrait des messages à l’élu en question…

En attendant de démêler le vrai du faux, cette institutrice travaillant dans une école primaire à Flacq s’est rendue au poste de police de Flacq, dans le courant de la semaine écoulée. Elle a fait une «precautionary measure» contre le ministre.

«To zoli, mo kontan toi…», lui aurait dit Sudhir Sesungkur à travers des textos. La présumée victime, âgée de 28 ans, allègue que le ministre de la Bonne gouvernance lui aurait envoyé plusieurs messages de cette nature, au quotidien, depuis le début de l’année, et dans lesquels il lui avoue son «amour». Ce que la femme mariée n’aurait guère apprécié. Elle s’est donc rendue à la police.

Sollicitée pour une réaction à chaud, samedi 22 juillet, l’habitante de Trou-d’Eau-Douce était sur la défensive. Se contentant d’affirmer qu’elle a bien rapporté l’affaire à la police. Et qu’elle n’apprécie guère que les journaux veuillent en faire état.

Le ministre Sesungkur, lui, est tombé des nues quand nous l’avons appelé, peu après. «C’est vous qui m’apprenez cette nouvelle. Si la femme a en effet sollicité la police, mo less banla fer zot travay.» Et de préciser : «Non, je n’ai envoyé aucun message à cette femme. Qu’elle nous montre son portable pour prouver ses dires.»

Nos recoupements d’informations indiquent, en fait, que c’est l’institutrice qui aurait commencé à envoyer des textos au ministre. Le mari de l’enseignante, qui serait un agent du MSM, aurait eu vent de l’histoire, à travers un proche. C’est alors que la présumée victime a décidé de tout rejeter sur le dos du ministre, histoire de ne pas avoir des ennuis avec son époux. Et éviter une autre scène de ménage…