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PMSD à Rodrigues: Clarencine Perrine, la politique dans la peau
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PMSD à Rodrigues: Clarencine Perrine, la politique dans la peau

Ce n’est pas dans la potion magique mais dans la marmite politique que Clarencine Perrine est tombée étant enfant. Cette jeune Rodriguaise, étudiante en communication et journalisme à temps partiel, vient tout juste d’intégrer le Parti mauricien social-démocrate (PMSD).
Ce, alors que ce parti et le gouvernement régional, dirigé par l’Organisation du peuple de Rodrigues (OPR) de Serge Clair, se regardent en chiens de faïence. Il serait même fort probable que la jeune femme soit la première candidate des Bleus à Rodrigues depuis les élections de 1991. «Tout dépendra de la direction que prendra le parti», concède-t-elle.
Des politiciens, Clarencine Perrine en côtoie depuis son enfance. Son grand-père, Oris Pierre Louis, était propriétaire d’autobus, tout comme son père, Clarence. Et le Mouvement rodriguais (MR) les sollicitaient régulièrement pour véhiculer ses partisans.
«J’ai commencé à suivre les politiciens en accompagnant mes parents lorsque j’étais étudiante », raconte-t-elle. Depuis, elle a été contaminée par le virus politique. La preuve, lors des dernières élections régionales, la jeune femme s’est envolée pour Rodrigues pour soutenir le regroupement MR-Front patriotique rodriguais (FPR) lors de la campagne électorale.
Pour elle, la politique, c’est une affaire de famille. Son père s’est rapproché de Johnson Roussety après la création du FPR. Il a même été candidat malheureux lors de la partielle de 2011 dans la région 6, à Grande-Montagne.
Outre son père, il y a son oncle Rosaire Perrine, secrétaire du MR et membre de l’Assemblée régionale. «Oui, il était quelque peu agacé quand il a appris que j’ai rejoint le PMSD», confie la Rodriguaise. Justement, pourquoi le parti des Bleus qui a plutôt son assise à Maurice ? «Je crois en leur philosophie», affirme Clarencine Perrine.
Depuis que la Rodriguaise a rejoint le PMSD, les critiques fusent sur les réseaux sociaux. «Je ne fais pas attention aux critiques. Sinon, on n’avancera jamais.» D’ajouter que le plus important, c’est de se battre pour le progrès de Rodrigues.
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