Il a un lien sentimental très fort avec Maurice. Le Prix Nobel de littérature, Jean-Marie Le Clézio, était à Maurice en juin dernier pour présider le jury du Prix littéraire Jean-Franchette. Dans un entretien accordé àBeachcomber News, l’écrivain n’a pas tari d’éloges sur l’hôtellerie mauricienne.

«Les grands hôtels comme ceux du groupe Beachcomber donnent un exemple remarquable en matière d’économie de l’eau, de protection de la nature, d’harmonie entre la beauté de la mer et la beauté du site. C’est très remarquable», affirme-t-il dans la dernière édition de la newsletter du groupe Beachcomber, parue en juillet.

Jean-Marie Le Clézio a avoué avoir beaucoup voyagé, du Mexique à Tahiti en passant par la Colombie mais, selon ses dires, on ne retrouvera pas la qualité de l’hôtellerie mauricienne. «J’aime voyager. Mais rien n’équivaut la qualité de l’hôtellerie mauricienne. C’est très étonnant parce que ce n’est pas tape-à-l’œil. Ce n’est pas du show-off. C’est authentique.» Il ajoute que «si vous n’êtes pas allés à Maurice, dans un grand hôtel, alors vous ne savez pas ce que c’est un grand hôtel».

L’écrivain reste tout de même réaliste. Malgré la gentillesse, l’accueil des Mauriciens et la façon de vivre ensemble, Maurice fait aussi face à ses problèmes. «Mais ne soyons pas utopiques parce que nous savons qu’il y a des problèmes à Maurice. Mais je pense que ce sont des problèmes qui ont leurs solutions dans le développement, dans l’échange et dans le partage», soutient Jean-Marie Le Clézio.

En attendant un nouveau voyage à Maurice, Jean-Marie Le Clézio présentera son nouveau livre en septembre : Alma. Un ouvrage en souvenir d’un domaine qui appartenait à sa famille dans les hauts sucriers.