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Fire Certificate: l’expiration après trois ans ?
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Fire Certificate: l’expiration après trois ans ?
La Mauritius Fire and Rescue Service Act devrait être amendée. Pour cause, le fire certificate devrait être renouvelé tous les trois ans, dit-on dans les milieux concernés. Jusqu’à présent, l’éligibilité de ce certificat est indéfinie. À moins qu’il ne soit révoqué pour non-respect des conditions liées à son émission.
Le certificat de sécurité incendie, rappelons-le, est un sujet qui fait polémique depuis la semaine dernière. Soit depuis qu’un exercice mené par la Fire Safety Division (FSD), le 15 juillet, a révélé que seuls 115 sur les 1 164 bâtiments appartenant à l’État sont détenteurs de ce certificat.
Dans les milieux concernés, on accueille favorablement la nouvelle concernant l’amendement. La raison : très souvent, une fois que le certificat a été octroyé à un propriétaire de bâtiment, «c’est la fin». «On ne peut que le révoquer dans l’éventualité que le propriétaire n’assure pas la maintenance du système d’alarme et l’extincteur n’est pas assuré, par exemple. Ou encore, le fire drill n’est pas mené chaque année, comme préconisé», explique-t-on.
Ce sont des constats faits par la FSD lorsque ses éléments débarquent sur les lieux à l’improviste. Face à de telles situations, les officiers demandent au propriétaire du bâtiment privé de faire le nécessaire pendant les plus brefs délais. Au cas contraire, leur certificat de sécurité incendie se fera révoquer.
Par contre, cet exercice, dit l’«enforcement», n’est pas mené auprès des bâtiments publics. Raison? Il s’agit d’un exercice mené le samedi, alors que les bâtiments publics sont fermés ce jour-là. D’aucuns ajoutent qu’«une entité du gouvernement ne va pas forcer d’autres entités à respecter la loi. Par contre, c’est plus facile de mettre de la pression sur le secteur privé.» Toutefois, depuis la semaine dernière, suivant la polémique autour des bâtiments publics ne détenant pas de certificat de sécurité incendie, des officiers affectés dans des casernes de pompiers ont été appelés à effectuer cet exercice pendant les heures du bureau c’est-à-dire quand ces bâtiments sont ouverts.
La polémique a également fait réagir le secteur public. Certains départements gouvernementaux ont pris contact avec le Mauritius Fire and Rescue Service pour régulariser leur situation. Mais, apprend-on, cela risque de prendre du temps car «bon nombre de ces bâtiments ne détiennent pas de plan». Cela alors qu’un plan est une nécessité en vue de permettre aux officiers de la FSD d’inspecter des lieux.
Par ailleurs, l’amendement à la loi régissant le Mauritius Fire and Rescue Service devrait aussi concerner les résidences privées qui ne requièrent pas de fire clearance et de fire certificate, contrairement aux bâtiments commerciaux. Or «très souvent, certains bâtiments résidentiels abritent des commerces au rez-de-chaussée. Comment peut-on octroyer un fire certificate à l’espace commercial et non à l’étage qui est résidentiel alors qu’il est aussi concerné dans l’éventualité d’un incendie ?», s’interroge-t-on.
L’express a sollicité le ministre des Collectivités locales, Mahen Jhugroo, également responsable du Mauritius Fire and Rescue Service, mais il est resté injoignable.
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