La liste de leurs griefs est longue. Et les membres de la National Transport Corporation Workers Power Union montrent du doigt une personne : le directeur des ressources humaines, Pradip Kumar Pursun. Ils  réclament sa démission, ce jeudi 27 juillet, lors d’une rencontre à la municipalité de Vacoas-Phoenix.

«Il est un nominé politique. Il ne connaît rien à la loi ni aux règlements», soutient Pritriviraj Sombary Doss, secrétaire de la National Transport Corporation Workers Power Union. D’expliquer qu’en l’absence d'un Procedural Agreement avec la Compagnie nationale de transport (CNT), dans le cas où un employé arrive à commettre une faute professionnelle, ce sont les dispositions de l’Employment Relations Act qui sont appliquées. «Mé misié-la fer séki li anvi dan CNT. Zot fer zot prop rules. Ki kalité HR nou éna!»

Ce n’est pas tout. Selon Pritriviraj Sombary Doss, les employés n’ont toujours pas reçu d’uniformes, ni de chaussures. «Li pa kapav fer procurement.»

Le secrétaire de la National Transport Corporation Workers Power Union déplore, par ailleurs, le manque de sécurité d’emploi à la CNT. Un problème qui ne devrait guère s’arranger avec le Metro Express. «Avek métro pou éna smart card. Travayer pou pénalisé.» De faire ressortir qu’ils ne sont pas contre la modernisation. «Mé gouvernman bizin vinn dir nou ki sékirité pé vinn donn nou.»

À noter la présence de plusieurs membres du PTr lors de cette rencontre. Notamment Arvin Boolell, Osman Mahomed, Patrick Assirvaden, ainsi que Cader Sayed-Hossen. Robin Sonarane, ancien directeur de la CNT, était aussi de la partie.